La boulimie du pouvoir peut conduire à tous les excès ,la répression aveugle de Mars 2021, en est un exemple. L’instrumentalisation de la justice à des fins politiques, commencées dès leur accession au pouvoir, a atteint son paroxysme.
La communauté nationale et internationale est témoin de l’escalade de la violence d’Etat et de la détermination du pouvoir à saborder irréversiblement la Démocratie et l’état de Droit au Sénégal.
Le 16 février 2023, le Sénégal et le monde entier découvraient, médusés, la scène surréaliste qui s’est déroulée sur la corniche Ouest de la capitale sénégalaise. Les réseaux sociaux, les télévisions et la presse écrite du monde entier ont relayé l’agression dont je venais, une fois de plus, de faire l’objet de la part du président Macky Sall.
Notre pays a longtemps fait figure d’exception dans le paysage politique et médiatique africain. Pour rappel, en 1976, Léopold S. Senghor instaure le
Les aspirants dictateurs, à la différence de leurs modèles non assumés (les dictateurs accomplis), ont une vocation tardive du métier. En effet, ils se rêvaient démocrates dans les premières années de leur carrière politique, avant que l’exercice du pouvoir – qu’ils ont conquis par des voies démocratiques par ailleurs – et les privilèges qui y sont associés ne leur fassent changer de cap, vers la confiscation clanique de la souveraineté populaire.