samedi 12 octobre 2024
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LÉGISLATIVES DU 17 NOVEMBRE 2024: LE RÉFÉRENDUM

Changement systémique, le Projet de Pastef.

L’élection du président Diomaye Faye à la magistrature suprême, juste la première marche de l’escalier pour la réalisation du projet. Il ne s’est jamais agit, pour le Pastef, de changer un président par un autre. Il est question de changement systémique pour le bonheur exclusif du peuple sénégalais souverain.
Bassirou Diomaye est Président, ses mains encore liées du fait du système qui lui empêche de dérouler le programme pour lequel il a été élu.
Le refus, par l’Assemblée nationale, de dissoudre le CESE et HCCT après avoir supprimer le débat d’orientation budgétaire et menacer le gouvernement d’une motion de censure, prouve, s’il en est encore besoin, l’impossibilité d’une cohabitation entre les deux pouvoirs : exécutif et législatif.
La raison est toute simple, l’exécutif actuel a promis un changement du système tandis que l’opposition se bat pour son maintien.
L’Assemblée est donc dissoute et le peuple invité à arbitrer, à se déterminer pour ou contre un changement systémique.

ENJEUX DE CETTE ÉLECTION

1. TENIR LE POUVOIR

Pour l’exécutif, il s’agit de tenir réellement le pouvoir afin d’apporter les réformes utiles et nécessaires à la mise en place d’un nouveau système qui va prendre en charge les préoccupations réelles des populations, leur bien – être.
L’exécutif exécutant les ordres de l’Assemblée, le projet (ici l’exécutif )a donc besoin d’une majorité confortable, pas mécanique mais responsable et réfléchie pour traduire en loi les réformes fondamentales contenues dans le Projet (ici , la vision et le programme).

2 .RATIONALISATION DES PARTIS POLITIQUES

Sous le prétexte d’un manque de temps dû à la date très proche du 17 novembre prévue pour la tenue des législatives, Pastef , par son président de parti, a osé le défi de tous les risques : aller aux élections législatives, certes accompagné par certains de ses alliés, mais sous la bannière de Pastef. Cet acte mérite réflexion. Est-ce une invite à une dissolution dans Pastef ? Ça a n’en l’air, d’autant plus qu’une fois élus, ils sont mariés au moins durant le temps du mandat. Mais l’avenir nous édifiera.

D’autre part , le beetaté (effet surprise) associé à la décision de Pastef d’aller aux élections sous sa propre bannière, impose à l’opposition un regroupement pour survivre et éviter de disparaître. Ce regroupement aurait été bénéfique voir gagnant pour l’opposition s’il était fait dans un pôle unique. Mais malheureusement pour eux leur égo a eu raison d’eux. En plusieurs blocs hétérogènes ils se sont constitués rendant ainsi la lisibilité et visibilité au peuple arbitre qui saura qui est qui et quel pourcentage accorder à chaque liste.
Ces législatives seront source de recomposition politique et vont ouvrir la réflexion sur la rationalisation des partis politiques. Il suffira de légiférer pour ramener le nombre de parti politique de plus de trois cent à un nombre raisonnable . Passage obligatoire pour un financement des partis politiques.

3. EN CAS DE TREMBLEMENT DE TERRE
Si par extraordinaire Pastef ne sort pas vainqueur de ces élections, la conséquence pour le président serait de démissionner du fait des raisons avancées pour la dissolution de l’Assemblée nationale.
Il est crucial que les patriotes le comprennent, la conduite à tenir après s’être entretuer y dépend.
Oui, le sang va gicler, les places insuffisantes, étroites et serrées alors que les ambitions sont démesurées. La demande dépassant l’offre de très loin, les insatisfaits seront donc très nombreux. Mais la raison voudrait que notre insatisfaction soit uniquement l’échec du projet pour lequel beaucoup sont morts sans avoir l’opportunité de voir le Pastef arriver au pouvoir à plus forte raison de pouvoir postuler à un quelconque poste .

L’enjeu pour les patriotes est de comprendre que ces élections législatives sont aussi importantes que l’élection présidentielle passée.
Après nos divergences et querelles internes, nous devons redevenir le Pastef des années de braises et soutenir et battre campagne pour ceux et celles qui ont été choisi (s,es) à nos dépends car, pour le projet nous nous battons.

 

Ci Xalima gi
Sooya Ibn kudjina

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