Il est des gestes qui dépassent les mots, des silences qui crient la vérité d’un engagement profond. Ce 13 mai, Ousmane Sonko, leader du parti PASTEF, a posé un acte rare, noble, et chargé de symboles : il s’est rendu à la maison d’arrêt de Rebeuss pour rencontrer Azoura Fall, militant de la première heure, compagnon de lutte et soldat infatigable de l’idéal national.
Dans un monde politique souvent vidé de sens et de loyauté, ce geste résonne comme un rappel puissant : un vrai chef ne délaisse pas ses soldats. Ousmane Sonko n’est pas seulement un homme politique. Il est un guide, un frère d’armes, une figure qui incarne la fidélité aux siens jusque dans les ténèbres de l’épreuve.
Rebeuss n’est pas qu’une prison. C’est un miroir tendu à la conscience collective, un lieu où se mesurent la résistance, le sacrifice et la grandeur morale. En traversant ses murs, Sonko ne venait pas simplement rendre visite ; il venait témoigner. Témoigner d’une reconnaissance inébranlable envers un homme qui, comme tant d’autres patriotes, a tout risqué pour que le Sénégal se relève, libre et digne.
Cette visite fut thérapeutique, pour Azoura Fall, pour tous les détenus politiques injustement embastillés, mais aussi pour tout un peuple en quête de justice et de vérité. Elle rappelle que le combat du PASTEF n’est pas une quête de pouvoir, mais une marche vers la dignité retrouvée.
Dans les regards échangés, dans les silences partagés, c’est tout un pays qui s’est souvenu de ce que veut dire ne laisser personne derrière.
Ousmane Sonko a prouvé, une fois encore, que la grandeur ne réside pas dans les discours enflammés, mais dans les actes courageux. Et cette visite restera, dans l’histoire de notre lutte , comme un symbole indélébile d’humanité, de loyauté, et de leadership véritable.
SALL MAMADOU OUMAR