Le sang, ce liquide vital présent chez tous les mammifères, irrigue toutes les cellules pour leur maintien en vie, il est nourricier à l’image de la sève chez la plante . Pas de sang, pas de vie.
Le sang n’est pas seulement liquide nourricier, il est aussi identité. Chez l’HOMME, il est le fruit de l’union entre deux personnes de sexes opposés qui fondent une famille, noyau nucléaire de la société. L’ensemble de ces différentes familles constitue le peuple qui devient nation grâce aux rapports cultivés entre les différentes familles. Dés lors, le sang, ici la famille, devient poids j’allais dire fardeau en ce sens qu’elle ( la famille) entre en compétition avec toutes les autres familles de la société dans la conquête d’un idéal social. Nous parlons ici de la famille biologique qui enfante, nourrit, éduque et encadre afin de donner à la société un produit modèle qui fera la fierté de tous.
Mais la famille est plurielle, elle n’est pas que biologique, elle est des fois culturelles ou sportives, religieuse ou maçonnique, civile ou politique, j’en passe….
De la famille politique nous nous intéressons, celle qui aspire à gouverner et apporter un mieux vivre à la société.
Le Sénégal, 65 ans d’indépendance, que de ressources, que d’opportunités, que de compétences humaines, encore à la traîne, enfoui dans le sous-sol du développement. La faute à ses enfants vautours, issus de familles politiques, encore le sang, préoccupées à le dévorer vivant, malgré la volonté affichée de se battre pour elle, mère patrie.
La réalité est toute autre , les faits sont têtus.
S’ils ne sont pas socialistes, ils sont libéraux, progressistes, républicains ou que sais-je d’autre, mais jamais patriotes.
Leurs objectifs : se servir du Sénégal. Leurs modus opérandi : la politique.
Le sang socialiste, quarante ans de pouvoir sanctionné par une politique d’austérité imposée par les institutions de Bretton woods du fait d’une gestion calamiteuse des deniers publics. Plus tard la dévaluation du franc CFA, le début de la fin précipitée par l’éclatement du parti en plusieurs, le fromage Sénégal devenu trop petit pour tous et chacun cherchant à avoir la plus grosse part .
Le Sénégal dans la rue, le sang libéral s’en accapare. Il s’avère pire que mauvais, IDRISSA SECK nous dévoile l’histoire. Il nous conte , au plus profond de sa crise avec le pape du SOPI, que durant les premiers jours de pouvoir, Wade lui a dit que leurs soucis d’argent étaient désormais terminés. C’était donc pour l’argent !!!
Il enfonce le clou dans le second épisode de la série LUI ET MOI , je le cite » LES GRANDS BANDITS ONT UN CODE D’HONNEUR AUQUEL ILS TIENNENT. C’EST CELUI DE NE SE BATTRE QUE LE MOMENT DU PARTAGE DU BUTIN ».
Ce moment était arrivé après le braquage du Sénégal, il fallait tuer ou être tuer.
Du bois est sorti un troisième larron , né d’une première famille avant d’épouser celle libérale qu’il quittera pour fonder la famille dite républicaine. Un sang très métissé, son porteur un véritable sangsue. La foule est folle assertion ne peut être aussi véridique car cette foule de Sénégalais qui a élu Macky Sall en 2012, était au courant des milliards de TAIWAN mystérieusement disparus dans ses poches. Et l’on s’étonne que plus de quatre mille milliards de nos francs que nous lui avons confiés soient perdus, cachés nous dit on !!!
Chasser le naturel il revient au galop.
On nous parle de dette cachée alors qu’ils ont le mandat du peuple qui est dans une communauté qui exige que toutes les dettes soient connues afin de pouvoir contrôler qu’elles ne dépassent point les 70% du PIB. Ils ont conscience de leurs actes délictueux qu’ils évitent d’appeler vol.
Nous voilà à presque 100% du PIB.
Pour le découvrir, il a fallu verser le sang de nos Martyrs, encore une histoire de sang, enfin du sang noble versé pour délivrer la mère patrie de ses enfants vautours.
Les réformes, le premier chantier des patriotes afin de verrouiller de sorte qu’il ne soit plus possible de détourner des deniers publics ou privés dans ce pays.
Et je m’étonne que la société civile ne soit pas aux premières loges pour réclamer l’argent dérobé au peuple.
Serait elle complice?
Et le peuple scande , du sang du sang, les kulunas au poteau.
Il y’a du sang qui mérite vie et d’autres qui souillent la terre. On doit empêcher à ces derniers d’avoir de la descendance.
CI XALIMA GI
Sooya Ibnu Kudjina
26/03/2025
