La Finance participative, élément d’appropriation du projet de PASTEF
FINANCE PARTICIPATIVE : Le leadership de PASTEF implique la finance participative comme élément d’appropriation du projet de société et gage du futur respect des principes fondamentaux d’une gouvernance démocratique.
Au-delà de l’adversité, les acteurs politiques doivent pouvoir imprimer une certaine cohérence dans leur argumentaire. Oui ! On ne sait où donner de la tête quand ceux qui assènent des mises en garde relatives aux finances occultes des partis politiques se montrent carrément réfractaires à la finance participative.
Pourtant, le bouleversement institutionnel sans précédent que le Sénégal connait actuellement trouve en bonne partie ses origines dans le « militantisme alimentaire », conduite par sur la base de distribution de faveurs pour la plus part indues qui tiennent en haleine un peuple de plus en exposé aux turpitudes et désinvoltures d’un tyran en herbe.
Dans le souci de garantir la liberté totale du futur Président et des institutions dans la poursuite de leurs missions hautement stratégiques, le PASTEF a lancé des études sur la base de procédés démocratiques et consensuels pour définir, en tenant compte de plusieurs paramètres, une cotisation mensuelle de ses structures décentralisées. Ici, le modèle fait appel au volontariat et à la transparence dans la mobilisation et le financement de ses activités contrairement au Fast-track sur fond de centralisme démocratique qui maintien en apnée les esprits plus fertiles et soumets les plus dégourdis aux rigueurs des bouleversements institutionnelles. Vous comprendrez que la liberté et l’indépendance sont sacrées pour les patriotes.
Il est tout de même compréhensible que cette orthodoxie chamboule leurs esprits. Ce n’est pas pour rien que PASTEF est l’un des rares partis à déposer régulièrement ses comptes au niveau du ministère de l’intérieur. Qu’en est-il de l’APR ? Qu’en est-il des problématiques du financement des partis politiques dont des solutions et mécanismes pratiques sont proposées par des spécialistes avérés ?
Par ailleurs, les simples observateurs diront qu’il n y a plus logique pour PASTEF que d’amorcer un tel projet. Ils vous demanderont si vous vous rappelez des conditions et modalités suivant lesquelles le programme JOTNA a été élaboré ? Non ? Il a suivi le même procédé. En réalité, au-delà des commissions régulières du Mouvement National des Cadres Patriotes (MONCAP), un appel public à contribution a été lancé et permis de proposer aux sénégalais un programme qui, non seulement prend en charge les préoccupations réelles du peuples en plus de recenser et valoriser l’expertise de nos concitoyens mais aussi et surtout favorise leur appropriation dudit programme.
Nous ne sommes pas des ministres, directeurs généraux ou collaborateurs ; détourneurs de deniers publics parce que promus et menacés de limogeage en cas de perte de leur localité lors des élections ! Nous ne finançons pas nos activités avec des deniers publics et ne mobilisons pas avec le matériel roulant de l’administration.
C’est parce que nous croyons à la reddition des comptes, aussi parce que nous voulons rompre avec ce cycle d’impunité, de malversations financières, de travestissement de nos institutions que nous assissions tout le monde. Alors que ceux qui avait crié haut et fort de ne protéger personne se taise après leur désaveux.
En outre, le moins qu’on puisse dire c’est que le ciment qui lie les membres de la coalition dirigée par PASTEF est plus qu’adhésif dans la mesure où, depuis sa mise en place, elle s’est fortement développée pour donner un projet de fusion. En effet, certains alliés de la coalition ont décidé de rejoindre le parti pour bâtir une nouvelle structure qui puisse prendre en charge ses aspirations du peuple souverain.
Ces évolutions tant sur plan structurel que fonctionnel et organisationnel, justifient amplement la nécessité d’assoir un mécanisme sûr et pérenne de financement des activités du parti tout comme des procédures de contrôle et de redditions de comptes.
Nous avons choisi la finance participative !
Un leadership comportemental, organisationnel et transformationnel abouti, permet d’envisager de telles ambitions et de promouvoir un engagement responsable dans le cadre d’une « autre pratique politique ».
Fadilou KEITA