Violence et politique au Sénégal: quand les loups s’habillent en agneaux
Dans la tentative de marginaliser Pastef et de confiner son programme alternatif pro-sénégal dans le seul registre de la contestation, l’APR a mis en place en collusion avec certains médias et pseudos zinzinfluençeurs, un programme méthodique de diabolisation des militants pastéfiens qui n’auraient que l’insulte comme seul argumentaire.
Mais faisons les comptes de la violence politique au Sénégal depuis l’arrivée de Macky Sall au pouvoir.
Les militants aperistes mécontents du partage du gâteau avaient pris d’assaut le Palais Présidentiel, l’emblème ultime de la Puissance publique qui vaut à Guy Marius Sagna une longue détention arbitraire.
Une des factions dissidentes de l’Apr a saccagé la permanence du Parti à Mbao.
Comment oublier les échauffourées sanglantes entre les jeunes de l’Apr au stade Iba Mar Diop complètement ravagé?
Qui ne se remémore pas la bataille rangée entre les ministres Abdoulaye Daouda Diallo et le DG du Coud Cheikhou Oumar Hann devant le Khalif de la famille omarienne en plein Gamou?
Beaucoup plus grave, en raison de divergences politiciennes, Serigne Fallou Mbacké Dione, responsable du Cojer de Dakar Plateau, a été inculpé et placé sous mandat de dépôt pour tentative de meurtre sur la personne de Yakham Mbaye, DG du Soleil.
Comment oublier la violence extrême de la milice armée de l’Apr, les Marrons de feu, les tontons macoute de la machette chargés des basses besognes contre l’opposition ?
Et la liste est très loin d’être exhaustive…
Pendant ce temps-là, Ousmane Sonko est victime de harcèlement permanent de la part des forces d’ordre lors de ses tournées politiques.
Le Siège de Pastef de Dakar a été entièrement saccagé et il n’y a toujours pas de responsables.
Un policier a été spécialement missionné pour confisquer les fiches de parrainage à Ziguinchor. Il a été condamné mais son donneur d’ordre n’a pas été inquiété.
Il est de notoriété publique que nos meetings sont parmi les plus civilisés et les plus studieuses de l’espace politique sénégalais.
Aujourd’hui et sans nier la responsabilité de certains militants de Pastef, il est nécessaire de remettre en perspective la violence verbale sur Facebook. En effet, le réseau social a révélé que des hackers israéliens avaient créé des milliers de faux comptes pour tenter de manipuler l’élection présidentielle au Sénégal.
Ces faux profiles, drapés des écussons de Pastef, insultent à tout va autorités religieuses, personnalités politiques et publiques.
Ni Pastef, ni Sonko ne sauraient être tenus pour responsables de ces comportements delictuels. Bien au contraire, Pastef encourage toutes les victimes à porter plainte contre ces personnes, et collaborera avec la justice, s’ils sont nos militants, pour leur identification.
Le seul Parti violent au Sénégal, c’est bien l’Apr et sa milice de terreur, les marrons de feu.
Oui Pastef fait peur, et cette violence d’État contre notre Parti est la preuve que l’Apr joue aujourd’hui le rôle d’opposant par rapport à Pastef qui symbolise le renouveau et l’espoir des nouvelles générations.
Amadou BA