Silence troublant au sommet de l’État du Sénégal : disparition d’agents des renseignements et aucune communication officielle
La première prérogative régalienne de tout état sérieux, c’est d’assurer la sécurité à ses citoyens. Pour cela, l’Etat recrute des volontaires parmi eux et les propose à la sécurité du pays, de ses habitants et de leurs biens. Des sommes colossales sont investies dans leur formation, et des unités spéciales constituées pour la récolte d’informations et de renseignements nécessaires à la prise de toute décision cruciale pour la Nation.
Deux agents, non des moindres, de la Délégation Nationale au Renseignement, disparaissent dans des situations suspectes et suspectées, voila déjà 13 jours toujours pas d’information, aucune, sur les circonstances de leur disparition.
L’annonce est tombée, augmentant la suspicion. Un des poissons se serait noyé, son compère non encore retrouvé.
FULBERT SAMBOU se serait noyé, lui le poisson des îles Nioummines, n’a pas droit à une autopsie qui pourrait déterminer s’il s’est noyé ou si c’est son cadavre qui a été noyé après lui avoir ôté la vie.
Prétexte du refus de l’autopsie : décomposition avancée du corps !
Exclamation ! Prétexte ne peut-être plus fallacieux. Combien de corps ont été déterrés pour y exercer des examens pouvant aider à la manifestation de la vérité ?
Repose en paix patriote, la mort dans l’âme, je te chuchote à l’oreille ce que ta chère patrie vient de te dire. Ta mort ne mérite point d’enquête, parceque pour toute autopsie, il faut une autorisation du procureur et ce dernier qui n’est pas médecin vient de nous apprendre que l’état avancé de la décomposition de ton corps, ne permet pas cette opération.
Les médecins sont frustrés, mais que dire lorsque la famille biologique accepte la sentence; que dire lorsque la famille professionnelle, l’armée qui dispose de tout pour faire cette autopsie, reste muette.
DIDIER BADJI, l’autre poisson ne refait toujours pas surface. Certainement englouti par l’océan mais toujours porté disparu. Il n’est pas encore déclaré mort. L’opinion attend des informations sur les recherches dont le procureur nous parlait.
Souvenirs ! souvenirs !
L’étudiante Diarry Sow avait disparue, la République avait été ameutée pour la retrouver malgré la distance, malgré la barrière constituée par l’Atlantique, l’aiguille a été retrouvée dans un tas de Foin.
L’adage dit : qui peut le plus, peut le moins.
A genoux, nous vous implorons de nous dire la vérité, rien que la vérité et toute la vérité. Votre OMERTA accentue davantage ce sentiment de division des Sénégalais constaté depuis mars 2021.
Depuis LOMÉ, votre soeur du BBY à qui vous avez ôté le fromage, vous parle et dénonce un complot. Je la cite, Assome Diatta, ancienne ministre du commerce : »Même ceux là qui sont chargés de notre sécurité ne sont plus en sécurité. Celui qui ne dénonce pas ce qui se passe dans ce pays est bien complice » .
J’ai fermé les guillemets et j’attire votre attention sur le mot »complice » qui invoque complot.
Chères autorités, le peuple vous écoute et vous attend sur cette question. La suspicion est grande et le silence troublant. Le brin de confiance qui existait a fondu, et la sécurité ne pouvant manquer , les populations s’interrogent sur la nécessité de reprendre leur sécurité à leur propre compte. Le Sénégal est au bord d’un gouffre pareil à une jungle. On dirait Ndoumbelan où les gens peuvent disparaître sans que cela n’émeuve les autorités qui se réfugient derrière la ferveur de la coupe du monde.
Que DIEU sauve le Sénégal de ces monstres qui nous guettent.
Ci xalima gi
SOOYAA IBNU KUDJIINA