Il est des gestes politiques qui marquent l’Histoire. Il est des décisions qui, au-delà de leur portée institutionnelle, touchent au cœur de notre humanité. Lors du dernier Conseil des ministres, le Premier ministre Ousmane Sonko a posé un acte fort, profondément humain : inscrire la prise en charge des personnes souffrant de troubles mentaux au rang des priorités gouvernementales.
Dans un monde trop souvent indifférent à la souffrance silencieuse, cette initiative sonne comme un appel à la justice, à la compassion et à la responsabilité collective. Elle redonne une voix à ceux que l’on préfère ne pas voir, elle tend la main à ceux que l’on a trop longtemps laissés au bord du chemin.
Ousmane Sonko, homme d’une dimension exceptionnelle, démontre une fois de plus que sa vision politique ne se limite pas à des chiffres ou à des stratégies électorales. Elle puise dans une source bien plus précieuse : celle de la dignité humaine. En plaçant les malades mentaux au cœur des préoccupations de l’État, il rappelle à tous que chaque vie compte, que chaque regard mérite d’être rencontré, que chaque différence est une richesse.
Car ces personnes que l’on qualifie de « malades », sont avant tout des êtres extraordinaires. Leur esprit, souvent libre des conventions, explore le monde avec une sensibilité unique. Leur manière de percevoir la réalité, de ressentir, d’exister, dérange parfois – mais n’est-ce pas là le signe même de leur authenticité ? Dans une société qui impose la norme comme étalon, ils nous rappellent que la folie peut être un langage, une poésie brute, un éclat de vérité dans un monde trop bien ordonné.
Oui, la folie peut être un cadeau. Elle bouscule, elle révèle, elle interroge nos certitudes. Elle nous oblige à repenser notre rapport à l’autre, à la normalité, à l’amour inconditionnel. Ce que propose le Premier ministre Ousmane Sonko n’est donc pas seulement un programme social : c’est un pas immense vers une société plus juste, plus inclusive, plus humaine.
En magnifiant cette initiative, nous célébrons plus qu’une décision politique. Nous saluons une vision, une audace, une grandeur d’âme. Nous disons merci à un dirigeant qui a compris que la force d’un pays ne se mesure pas seulement à sa croissance économique, mais à la manière dont il traite les plus vulnérables.
Que cette décision soit le début d’un nouveau regard sur la santé mentale au Sénégal. Et que chaque citoyen, à son échelle, participe à construire un monde où la différence ne sera plus un stigmate, mais une lumière.
Un hommage vibrant à l’homme et à la vision : Ousmane Sonko, Premier ministre du cœur et de la conscience.
SALL MAMADOU OUMAR