mercredi 24 avril 2024
International

Macron renie ADO, la brouille de l’Élysée (Par Maimouna DIA)

Alassane Dramane Ouattara âgé de 78 ans, tente le forcing institutionnel au décès de son poulain Amadou Gon Coulibaly et veut obtenir coûte que coûte l’adoubement de Jupiter!

Soutenu par de puissants industriels et avec la complicité de son ambassadeur Sarkozy, l’homme providence rompt le deal qui lui assurait une sortie par la grande porte. Le dictateur sanguinaire enfonce les portes de l’Élysée par l’entremise de son épouse Dominique, qui n’a pas lésiné sur les moyens de pression.

On compte parmi ces personnalités influentes Pierre Fakhoury, Président de PFO, qui s’est enrichi de manière outrancière sous le règne des Ouattara, Mme Mélissa Bouygues, son époux Bouygues et Bolloré qui n’ont pas hésité à obtenir les bonnes grâces de Brigitte Macron.

L’article 35 de la Constitution de la Côte d’Ivoire dispose que « Le Président de la République est élu pour cinq (5) ans au suffrage universel direct. Il n’est rééligible qu’une fois. Le candidat à l’élection présidentielle doit être âgé de quarante (40) ans au moins et de soixante-quinze (75) ans au plus ».

Emmanuel Macron n’ayant pas digéré la déclaration de candidature d’ADO pour un troisième mandat, en dépit du texte suprême de la Côte d’Ivoire, silencieux depuis cet affront fut donc contraint de le recevoir lors de sa visite en France.

Depuis deux ans, Alassane Ouattara cherche le soutien indéfectible d’Emmanuel Macron, car il serait le seul capable de garantir la stabilité et la sauvegarde des intérêts français. Macron, réticent au départ, influencé par Le Drian et Sarkozy finit par conclure un pacte afin de faire perdurer les méthodes désastre de la françafrique.

ADO devra se passer de sa candidature pour un troisième mandat, et désigner un Poulain protégé par la France qui validera sa victoire scrutin truqué ou non.





Coup de massue pour les partisans du RHDP qui n’avaient pas eu vent de leurs magouilles, Alassane Ouattara fait une annonce officielle en renonçant à sa candidature au profit d’Amadou Gon Coulibaly. Il s’en suit un tweet de félicitation, le qualifiant d’homme d’État, qui ne manquera pas d’être fustigé par l’entourage de Macron.

Coup du sort, le poulain passe de vie à trépas et il s’en suit un mouvement de panique au sein du clan d’ADO. Le Drian est immédiatement dépêché à Abidjan, pour rappeler au président ivoirien qu’il devait respecter ses engagements et reporter les échéances électorales afin de trouver un autre candidat. Sentant qu’il serait compliqué de dissuader ADO, il missionna également Sarkozy qui échoua lamentablement.

En fin stratège, Ouattara exigea que Macron soit neutre lorsqu’il annoncerait sa candidature, que les médias français fasse sa propagande électorale en présentant un peuple ivoirien acquis à sa cause. Il poussa le vice jusqu’à présenter deux sondages qui le donnaient vainqueur à 70% dès le premier tour, devant Bédié 19%,Soro 8% et Gbagbo 2%.

Macron refuse de cautionner l’entêtement de Ouattara face au risque de guerre civile et se basant sur des pronostics plus proches de la réalité prédit plutôt un deuxième tour entre Bédié et Soro. Lors de l’entretien des deux homologues il en est ressorti ces propositions permettant un consensus pour aller vers un scrutin apaisé :

  • Nécessité que la classe politique soit unanime sur le déroulé du processus électoral.
  • La fin des violences pré électorales et que ce climat perdure dans le temps.
  • La recevabilité de toutes les candidatures, y compris celles de Laurent Gbagbo et de Guillaume Soro.
  • La libération immédiate des députés embastillés.

Alassane Ouattara a fait fi de ces recommandations, en maintenant les prisonniers politiques dans les geôles, ce qui a exacerbé le courroux du peuple. On parle de 26 morts, assassinés par les mercenaires du régime, les prémices d’une guerre civile qui plongera le pays dans le chaos.

Face à cette tentative de Putsch l’opposition qui ne pouvait pas s’unir auparavant n’hésita pas à créer un bloc autour de Bédié, Gbagbo et Soro pour rejeter la candidature d’ADO.

Macky Sall et ses compères de la CEDEAO, au sujet de la crise malienne ont été excédés par la position partisane de Ouattara à l’égard de Keita. Lors de sa visite en France, notre cher président sénégalais n’a pas hésité à dénoncer le comportement irresponsable d’ADO qui constitue désormais une menace pour la sous-région.

Quel coup de théâtre. ADO lâché par papa Macron et ses confrères africains, a été reçu avec une sobriété protocolaire qui frisait le ridicule, déambulant seul dans la Cour c’est un Macron crispé qui l’attendait au pas de la porte, corona oblige ou le cordon est définitivement coupé. Ouattara accusant l’opposition d’avoir influencé les média français, le déjeuner entre les deux hommes tourne au vinaigre. Pas de dessert pour Ouattara, c’est la mine renfrognée qu’il a claqué la porte de l’Élysée.

Contre toute attente, pour rassurer son ego soumis à rude épreuve , Ouattara se risqua à demander à sa presse locale la publication d’un communiqué unilatéral non fidèle au contenu de leurs échanges musclés, ce qui a été très mal reçu par le président français.

Son vil projet mis à nu et son masque tombé, c’est seul que le tyran blessé va affronter son peuple.

Maïmouna Dia
Chargée de l’organisation de Pastef Bordeaux




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