dimanche 28 avril 2024
Politique

Le nemmeku tuur, la première étape : ce qu’il faut en retenir

Le PASTEF (Patriotes Africains du Sénégal pour le Travail, l’Ethique et la Fraternité) vient de boucler la première phase du Nemmeku tuur avec le Président Ousmane Sonko qui s’avère être le leader incontestable et incontesté de l’opposition. La crédibilité de ce dernier forgée sur de l’acier grâce à sa constance, sa pertinence et la véracité de son discours suscite un espoir inouï auprès de la majorité des sénégalais. Ce qui panique le camp au pouvoir qui a tenté vainement de saboter le Nemmeku tuur en essayant de passer par l’intimidation, unique arme à sa disposition.

Mais, heureusement, la montagne n’accoucha que d’une souris car cette tentative vouée à l’échec fut, à coup sûr, un très gros coup de publicité gratuit qui a permis de mieux le commencer.

A l’occasion de cette tournée, beaucoup de leaders ont rallié le parti. C’est la raison pour laquelle, le Président Ousmane Sonko est revenu sur la notion de système que l’un de nos frères patriotes essayait de reprendre en ces termes sur sa page Facebook:  » le Président Ousmane Sonko a apporté d’importantes précisions par rapport aux critiques formulées, de bonne ou de mauvaise foi à l’encontre du parti PASTEF, sur les ralliements et les nominations provisoires. »

D’abord, il dit que le système c’est un mode de fonctionnement, fondé sur des règles et des principes et non des hommes.

Cependant tout Sénégalais qui aime le Sénégal et qui souhaite participer à ce nouveau vent de changement est le bienvenu. Mais ceci n’est pas synonyme de le blanchir ou le disculper si ce dernier trainerait des casseroles.

On trouve l’illustration dans les grandes religions révélées. A chaque fois qu’Allah envoie un Prophète, porteur d’un message, vers les hommes, il est considéré comme un nouveau système qui va désinstaller celui en place.

Pour ce faire, Allah ne fera pas descendre de nouveaux hommes, mais demandera au Prophète de changer les règles de fonctionnement de la société d’accueil. C’est ainsi que certains se convertissent en épousant les valeurs et principes du nouveau système. Et l’histoire a montré que parmi ces derniers, il y en a eu par la suite de très grands érudits.

Enfin, le Président Ousmane Sonko précise que le parti PASTEF n’est pas une propriété privée de quelqu’un, mais plutôt une propriété de tous les sénégalais. Il est ouvert à tous ceux qui croient au projet.

En dépit de tous ces efforts fournis pour lever toute équivoque, on se réveille pour constater toujours que la presse sénégalaise, avec un niveau exécrable, fait de la rencontre du Président Ousmane Sonko avec un sénégalais un gros scandale.

De la manipulation ? Oui bien sûr.

Ces premiers pas du Nemmeku tuur connaîtront des images fortes qui seront gravées dans les mémoires. On a vu de jeunes Séréres chanter pour le Président Ousmane Sonko en ces paroleS: « Usman Sõko doomu Joola boo ko laalé laal nga SEREER ».

Un hymne pour le cousinage à plaisanterie sans doute ! Cet héritage qui a toujours été un moyen de décrispation, de cohésion ou de réconciliation sociale a permis le Sénégal d’échapper à l ‘ethnicisme et aux guerres civiles.

Ce que le feu Président Senghor avait bien compris et légué à son successeur, le président Abdou Diouf. Mais on constate avec un grand regret, que cette tradition qui tisse et consolide nos relations, est menacée aujourd’hui par les arrivistes de ce régime actuel avec à leur tête un despote qui méprise royalement son peuple et le peuple africain.

La première phase du Nemmeku tuur est aussi marquée par deux alertes du président Ousmane Sonko, l’une à l’endroit des militants et l’autre à l’endroit de tous les sénégalais.

Pour la première destinée aux Militants, il rappelle que l’arrivée de Pastef au pouvoir ne sera pas synonyme de partage de gâteau pour éviter le népotisme, le clientélisme politique, l’amateurisme qui sont des pratiques du système que nous combattons.

La deuxième consiste à conscienter les populations sur certaines pratiques de nos gouvernants, délinquants financiers et fonciers, qui consistent à exploiter leur misère sociale dont ils sont pour une grande partie les responsables, pour enfin récolter leurs voix.

PS: « Nul ne peut exercer plus de deux mandats consécutifs »
Source: Alinéa 2 – Article 27 de la constitution sénégalaise.

Macky bukko sax jéem
Jamma gën 3ème manda

BABA Ndiaye, chargé de com PASTEF WACK NGOUNA.

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Cheikh sow
1 année il y a

Manchalla frère patriote,j’aime votre plume.

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