Jeudi Noir N°67 : Ñuni neen la !
Quelle semaine de folie ! Chers amis, vous souvenez vous des paroles de la chanson de Michel Berger interprétée par Céline DION: « Les uns contre les autres« . C’est le mélodrame que nous vivons et … » au bout du compte, on se rend compte qu’on est toujours tout seul au monde« . Mieux la nature elle même semble déterminée à nous aider dans cette course vers l’abîme.
Voyez le nombre de morts par la foudre en si peu de temps, « vous voulez mourir, je vais vous y aider ! » nous dit mère nature. Lorsqu’on cherche à se faire mal, lorsqu’on manque d’estime de soi la sanction c’est l’échec et les cycles de malheurs. Nous sommes les uns contre les autres et tout les prétextes sont bons pour se « détruire » au moins virtuellement.
Citons en guise d’exemple, l’histoire générale « biaisée » du Sénégal son premier tome et ses premiers éclats, la vraie fausse mal gouvernance à l’IPRES qui révèle un règlement de compte entre le baron et son petit, l’affaire du voile de l’ISJA ou le réveil des forces obscures, Boris contre Bachir ou le « crime de lèse-majesté » supposé sur le regretté Pharaon Cheikh Anta DIOP, les inondations et l’asphyxie routière ou l’épopée du TER à 1000 milliards …de sabords.
Faut-il en rire ? Que nenni ! Ce n’est pas pour rien que, selon les journaux, le Président sentant le danger est rentré « précipitamment » de Brazzaville. Le feu ne couve plus il a commencé à brûler. Attention, ces manifestations vives, à fleur de peau, sont le signal d’un mal-être profond. C’est un langage implicite, non verbal, comme ferait une dermatose par répulsion d’une chose. Le stress causé par l’inquiétude s’il ne trouve pas un facteur de sérénité que seul l’Etat peut produire à l’échelle d’une nation, peut conduire à des comportements névrotiques. Quand on est lucide on se garde de faire des déclarations intempestives capables de jeter des gens les uns contre les autres. Les conséquences de tels phénomènes seraient de suite incontrôlables et le regret du fautif ne saurait éteindre celles ci.
Voilà, pour appeler les responsables de quelques bords qu’ils soient, à savoir garder leur sang froid. Ñuni neen la ! Restons sereins et ayons une approche factuelle avant de se prononcer de manière responsable.
Les urgences sont nombreuses et de grâce épargnons à ce peuple les débats stériles. Par exemple le chef de l’opposition et son statut, c’était bien dans la fameuse constitution qu’on nous l’avait fait avaler à la gaveuse. On nous a dit que c’est d’inspiration anglo saxonne…eh bien laissons le donc aux saxons. A « Djolof » nous n’en voulons pas c’est certain, nous sommes même choqués qu’on nous bassine avec des milliards à « battrer ». Mais avec ces politiciens champions de la manoeuvre Ndoumbélane va devoir encore accepter ça comme une trouvaille de dernière génération. Ce fut ainsi d’ailleurs à chaque fois qu’on nous a passé des pillules devenues très amères par la suite : « le tunnel » de soumbédioune qui prend l’eau, le pont du millénaire d’une banalité affligeante, les routes modernes du fouta emportées par les eaux au premier hivernage avec leurs ponts, le Monument de la Renaissance construit pour mille ans selon Mame WADE et qui rouille déjà… Tout ceci finalement c’est le partage de bouki qui continue : bi bouki, bi njuur, bi samba, bi tek na ci loxo et … au bout du compte on se rend compte qu’il n’y a plus rien… à grailler !
Prions toutefois que les cris d’orfraies concernant les problèmes supposés des finances publiques ne soient avérés. Les restrictions adminisratives commencées, la siccité financière actuelle des agences de l’Etat, l’atonie économique du pays, l’absence de stratégies lisible de relance voilà un cocktail qui, ajouté aux intrigues de palais (ce sont les media qui le disent) constitue un « puuc paac » qui promet de longues diarrhées.