Jeudi Noir N° 54 : Manifestons et gardons espoir
Une génération qui s’en va très subtilement et malheureusement avec de nombreux regrets : Le professeur Albert Wright avec qui j’ai partagé ce soir un dîner en famille à Niamey. Il fait partie de cette race d’africains fiers, de scientifiques de la trempe de Cheikh Anta, très en avance, trop en avance sur leur temps.
Il y a environ cinquante ans il proposait déjà aux chefs d’états africains la création d’un grand Centre de R&D africain dans l’énergie solaire. Mais ils ne l’ont pas entendu. Que de temps perdu ! Aujourd’hui à son âge il se bat encore, cette fois pour la production locale de spiruline.
Merci cher doyen, l’Afrique vous rendra un jour l’hommage que vous méritez, j’en suis certain. Il nous faudra auparavant obtenir la gouvernance dont les générations futures d’Africains ont besoin. Il faudra encore des sacrifices un peu partout. Les Soudanais et les Algériens donnent le tempo en ce moment et le combat va s’étendre sur le continent .
Je félicite les patriotes et la société civile sénégalaise pour leur détermination à faire jaillir la vérité dans l’attribution de nos blocs pétroliers et gaziers, c’est une condition sine qua non pour garantir une gestion future profitable à nos enfants et nos petits enfants. Une gestion saine de nos ressources associée à une éducation de qualité et des objectifs clairs feront de notre peuple une référence mondiale. Nous en avons les intelligences et le fond de vertus qu’il suffira de réactiver.
Ce jeudi, veille de manif reste un jour d’espoir !