Vous nous avez récemment qualifiés de « peuple pastefien » avec un mépris à peine voilé. Sachez que ce terme, que vous espériez péjoratif, est pour nous un insigne d’honneur. Oui, nous sommes pastefiens. Et nous sommes fiers d’avoir été les artisans du basculement historique du 24 mars 2024.
Ce jour-là, le peuple sénégalais, longtemps bridé par douze années d’oppression, d’injustice institutionnalisée, de vagabondage politique et de confiscation de l’avenir, a pris son destin en main. Ce peuple que vous méprisez a balayé les pratiques d’un autre âge et ouvert une nouvelle ère. Une ère de dignité, d’éthique, de responsabilité, et d’espoir.
Vous qui rêviez d’un strapontin à l’ombre du système, avez été relégué par les urnes à un rôle de figurant, suppléant du député « GLOU-GLOU », selon vos propres mots. Le suffrage universel vous a jugé. L’histoire retiendra que pendant que les peuples se levaient, vous, vous déversiez votre rancœur dans des envolées pathétiques, sans prise sur la réalité.
C’est bien ce peuple « pastefien » — terme que vous devriez apprendre à prononcer avec respect — qui a donné 54% des voix à un homme intègre, porté par une vision claire et un projet structurant. C’est ce même peuple qui a envoyé 130 députés à l’Assemblée nationale, bouleversant les codes d’un Parlement longtemps otage d’intérêts particuliers.
En vérité, votre haine cache mal votre amertume. Mais qu’elle vous ronge si vous le souhaitez: nous, nous avançons. La politique ne se fait plus sur les plateaux télé ni dans les salons de complot, mais dans l’action concrète, sur le terrain, avec le peuple.
Nous avons un Premier ministre debout, travailleur, responsable. Chaque attaque contre lui est le reflet de la peur que vous inspire sa rigueur et sa popularité. Il ne vous répondra pas. Il agit. Et c’est bien cela qui vous dérange : dans la République nouvelle, les mythomanes n’ont plus de place.
Prenez donc acte: les temps ont changé.
Alassane NDIAYE
PASTEF Pikine
