jeudi 18 avril 2024
ContributionsPolitique

Réflexion sur la controverse autour de la question du financement des partis politiques

Six ans existence, six ans d’innovation, six ans de propositions dont la dernière en date, la nouveauté apportée dans le financement des partis politiques, le parti Pastef plus que jamais disposé à marquer la rupture, se veut conforme à son slogan « la politique autrement ».

Le Bokk Naa 2.0, un mode de financement original sous les tropiques particulièrement au Sénégal, pays où les partis politiques, surtout ceux exerçant le pouvoir financent leurs activités à coup de milliards avec de l’argent dont l’origine douteuse est un secret de polichinelle.

Ces partis de la classe politique traditionnelle s’employaient jusqu’ici à puiser dans les caisses noires, à user de fonds politiques et deniers publics et autres financements venus de forces occultes tapies dans l’ombre, des sommes importantes d’argent qui sont ensuite distribuées gratuitement à la clientèle politique lors de meetings, des visites de courtoisie et autres occasions.

A-t on vécu une seule fois au Sénégal une campagne électorale sans qu’il ne soit fait cas d’achat de consciences en masse avec des milliards de nos francs dont l’origine licite n’a jamais été justifiée ?

La pratique est devenue banale au point qu’elle ne choque ni n émeut personne, mieux, elle est acceptée et entre dans l’ordre normal des choses surtout en période de campagne électorale.

Cette vieille pratique dangereuse et risquée expose les régimes face à leurs donateurs occultes, qui, une fois les avoir porté au pouvoir,  exigent  la prise en compte de leurs intérêts. Alors ils s’en suivent des ingérences dans les orientations politiques.

C’est ce qui est sans doute à l’origine des fréquentes mesures impopulaires et inattendues imposées aux populations qui parfois n’arrivent pas à expliquer les récurrents volt-face du pouvoir sur des promesses électorales pourtant si bien accueillies.

En réalité ces forces occultes dont les intérêts passent avant ceux des populations, tirent les ficelles et sont les véritables décideurs.  L’attribution de certains marchés, les facilités faites à des groupes financiers et hommes d affaires,  à des entreprises, certaines lois votées à l’assemblée etc… en sont des exemples patents.

Face à cette situation qui pose véritablement la lancinante question de la souveraineté nationale chère à Pastef, devons nous, en tant que parti politique, continuer à nous livrer volontairement à ces forces occultes ?

A l’heure où les grandes démocraties comme les USA ont déjà réglé et dépassé ce problème, devons nous persister dans ce fait d’être à la fois des victimes et complices de ces goulots d’étranglement ?

Pastef les patriotes fidèle à sa réputation ne s’est pas contenté de dénoncer. Il a fait mieux en proposant un modèle de financement participatif (Bokkna) qui nous affranchi et nous met à l’abri du diktat des lobbies et groupuscules occultes souvent étrangers.

Cette initiative est accueillie favorablement chez les patriotes qui ont fini de démontrer leur niveau d’engagement et leur disposition  (depuis le Bokkna1 durant la dernière campagne) à consentir les efforts et des sacrifices financiers matériels etc… nécessaires pour assurer l’autonomie de financement de leur parti.

D’ailleurs, rien de surprenant pour un parti dont le slogan est le don de soi pour la patrie. Mais, l’ innovation quoique noble et salutaire, n’est pas bien accueillie par les pourfendeurs de Sonko. Il semble qu’elle a perturbé le sommeil de la vieille garde politique habituée à corrompre les masses.

Lors de la rentrée politique du 04 janvier, la déclaration de l’administrateur du Parti Birame Souleye Diop selon laquelle, Pastef cherche 10 milliards d’ici à 2024, a installé la peur dans le camp adverse.

Affolés et certainement peu conscients de la détermination des militants de Pastef, ils commencent à ruer sur les brancards et s’empressent à accuser Sonko de vouloir blanchir de l’argent déjà sécurisé. Qu’elle accusation légère et mensongère !

Est ce la première fois au Sénégal que des gens, convaincus d’une cause, cotisent de l’argent pour supporter cette cause ? En quoi elle est illégale ?

Qui ose douter de la détermination des militants de Pastef et leur niveau de conviction ?

Quel est ce parti qui peut drainer autant de foules sans les assurer ni  transport, ni  nourriture ni vêtements ?

La réponse à ces questions démontre à suffisance que Pastef se démarque des autres partis dans sa manière de faire la politique. Alors pourquoi s’arrêter en si bon chemin ? Pourquoi se permettre un seul instant de douter de notre capacité à relever le défi ?

Il faut vraiment manquer de clairvoyance comme lbrahima Sene qui pendant 50 ans d’activisme politique n’a jamais été à l’origine  d’une proposition salutaire, pour accuser de blanchiment d’argent un parti qui décide de se faire financer par ses militants. Cet homme qui, malgré lui, a fini de se ranger derrière le Président, est  le même qui (justement parlant de financement des partis politiques) exigeait en 2012 de Macky Sall alors candidat, qu’il explique ses accointances avec les loges maçonniques et L’ UMP qui auraient soutenu financé sa campagne. Aujourd’hui, il a complètement retourné sa veste.

Reste t-il de la crédibilité à ce  monsieur qui promettait de « rentrer dedans Macky Sall » s’il ne respecte pas sa promesse de réduire son mandat à 5 ans ? Heureusement que sa parole ne vaut plus rien. Ses délires dans les réseaux sociaux suscitent à chaque publication l’indignation de ses followers, et ça depuis qu’il a troqué le peu de dignité qui lui restait  à un poste de PCA aux Miferso.

De quoi à peur Ibrahima Sene ? Certainement de perdre ses privilèges. N a t’il pas reconnu dans son analyse que l’APR est en lambeaux, et le Rewmi en difficultés ? Pastef est la force dont la progression est constante, c’est pourquoi il cherche à bloquer ses initiatives. Peine perdue, nous avons compris.

A tous les détracteurs de Pastef je leur lance ceci.

Vos tentatives de diabolisation qui alimentent la clameur publique nous servent de publicité gratuite pour nos activités.

Si le déboulonnement du régime en place  en 2024 doit passer par nos cotisations, nous cotiserons alors. Nous avons déjà fait le serment. Vos attaques et vos invectives ne font que nous donner des raisons supplémentaires pour à cotiser.

Moussa Dieng Ndiaye
Militant de Pastef.

 

0 0 votes
Évaluation de l'article
S’abonner
Notification pour
guest

0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
0
Nous aimerions avoir votre avis, veuillez laisser un commentaire.x