mardi 11 mars 2025
Ndogu Li

NDOGU LI

Ceci est la suite de notre ndogu li d’hier : RÉUSSIR LA RÉVOLUTION TOUT EN RESTANT DANS LA DÉMOCRATIE .

Dilemme cornélien pour les guides de la révolution, entre l’enclume du peuple révolutionnaire assoiffé de vengeance,de sang et le marteau de la démocratie qui exige le respect des droits de tous malgré la gravité des crimes supposés commis.

La marche vers le palais aura permis d’ensevelir la politique du ventre et l’achat de conscience. Désormais les idées prennent le dessus, les projets de société au coeur des questions politiques. L’argent n’est plus le nerf de la guerre, le peuple a compris et refuse désormais de se faire engraisser comme du bétail à immoler le jour de la Tabaski, ici, de l’élection.
RIP les politiciens qui financent le peuple pour se faire élire, aujourd’hui, le peuple devient acteur et finance lui-même le projet auquel il adhère.
« Quand la lumière habite les masses , c’est le début de la révolution ».
Il a suffit au Pastef d’allumer la lumière pour aller droit à cette révolution.
Mais cette dernière risque d’être piéger, parmi ses propres acteurs des rancuniers qui crient justice pour nos martyrs alors qu’ils confondent justice et vengeance. La justice étant rendu au nom du peuple dans les cours et tribunaux à la suite d’une mise en accusation en bonne et dûe forme. Ignorer la justice, c’est se faire vengeance.
L’état est trop lent avec ces criminels qui devaient se retrouver en prison il y’a bien longtemps, se lamentent ils , alors qu’aucun acte permettant leurs poursuites n’a été encore posé en raison du barrage que constitue la loi d’amnistie encore présente.
Au loin, les Matar Ndong alias l’homme de Djilasse réclament le remplacement dans l’administration de tous ceux qui étaient avec l’ancien régime par des patriotes convaincus , tant pis s’il faut piétiner la loi ou les règlements. Et les Sooya rétorquent , les voilà les ennemis du projet, théoriciens du grand remplacement.

Il me vient en tête, cette phrase célèbre du prophète (paix et salut sur lui) qui disait à ses compagnons après une dernière conquête : « voici terminée la petite bataille,celle là qui nécessitait le sabre pour tuer ou se faire tuer. Nous nous acheminons vers la grande bataille à mener contre soi-même, contre nos propres désirs ».
C’est comme si le prophète nous parlait, nous les révolutionnaires.
A LUI son CORAN à nous notre projet, un devoir impératif d’y retourner afin de ne pas le trahir.
Pastef au pouvoir, parmi les premiers actes de gouvernance , les assises de la justice. Dans les recommandations, figure en bonne place l’instauration d’un juge des libertés. Si cela est appliqué la conséquence immédiate sera l’impuissance du gouvernement d’envoyer quiconque en prison. En sommes nous conscients?

Respecter le projet, c’est laisser la lumière allumée afin de dissiper les ténèbres pour que Pastef reste au pouvoir aussi longtemps que nécessaire.
A méditer

Ci Xalima GI
Sooya Ibnu Kudjina
08/03/2025

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