Les thèses subversives du « Coran des historiens »
Après avoir entendu certains des rédacteurs de l’ouvrage « Le Coran des historiens » qui vient de paraître en France, je puis dire que principalement, quatre thèses subversives le traversent :
1) le Coran n’a pas été rédigé du vivant du prophète Muhammad (saws)
2) L’Arabie au temps du prophète (saws) n’était pas dans une ère d’ignorance (« jahiliya » est le terme utilisé par le Coran)
3) le Coran est un texte décousu
4) le Coran reprend des récits de la Bible ou des cultures environnantes de l’Arabie en les retouchant à sa façon.
À mon avis, les buts idéologiques majeurs que porte cet ouvrage sont les suivants :
a) puisque le Coran a été rédigé après le rappel à Dieu du prophète (saws), rien ne garantit son authenticité en tant que parole de Dieu exempte de toute influence humaine
b) le Coran fait erreur en qualifiant la période mecquoise ante islamique de « jahiliya » (ignorance) donc, ce ne peut être la parole de Dieu !
c) le Coran est incompréhensible car décousu avec des récits éparpillés et par conséquent, ne reflète pas la parole de Dieu qui doit être facile à suivre et à comprendre
d) le Coran reprend des récits de la Bible et des cultures environnantes gréco-romaines notamment mais sous le mode d’un plagiat maladroit
Au total, cet ouvrage prétend démontrer en filigrane que l’authenticité du Coran n’est pas établie et d’autre part, que son statut de Parole de Dieu en tant que telle doit être remis en cause.
Plaise à Dieu, je compte revenir sur cet ouvrage pour apporter des réponses détaillées aux thèses susmentionnées.
wa Salam