vendredi 29 mars 2024
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La Gouvernance MACKY SALL : De l’espérance démocratique à la « DOLÉCRATIE ».

Le combat du peuple sénégalais pour la liberté et la démocratie n’est pas récent. Hommes et femmes de notre histoire ont payé de leur vie. Lat-DIOR NGONÉ LATIR DIOP dit « Non ! » aux Français, les femmes de NDER périssent dans un drame collectif pour sauver leur dignité. La Reine de CABROUSSE, la sœur « Aline », résista aux français et refuse la soumission de son peuple pour que le Sénégal vive ! Ce même combat a été porté pendant les indépendances et aux lendemains par Mamadou DIA, Blondin DIOP, Cheikh Anta DIOP, entre autres. Autant dire que ce combat s’est prorogé et s’est muté, de la lutte contre les blancs impérialistes-exploiteurs, à celle contre les noirs-exploiteurs-collabos. Mais, avec les indépendances l’espoir est né. Pis, les dirigeants au pouvoir ont failli dans tous les domaines ou presque aux préoccupations du peuple. En conséquence, les échecs répétés et le croulement des espoirs dans l’émancipation personnelle ont poussé le peuple à une sorte de résignation. Mais un sursaut s’est opéré avec le remplacement de DIOUF par WADE, c’est-à-dire du Sénégal de l’échec des ajustements structurels, de l’éloge de la dévaluation, au Sénégal qui gagne de WADE, finalement noyé dans l’idée d’un troisième mandat. Après, on nous a vendu l’idée d’un Sénégal émergence avec « le MACKY » qui hérite de l’idée de « TROIE », pour immerger et rompre définitivement avec le pacte proposé de l’alliance pour la République (APR). On note alors que l’alternance s’est finalement fourvoyée dans ses propres pièges et l’espoir de l’émergence aujourd’hui s’est noyé dans la gestion « sombre et vicieuse ». Les beaux-frères dont les idées ne sont pas toujours belles et les frères, combinés à tous les proches gèrent le pouvoir et la chose publique, avec toutes les libertés, doublé d’une fougue et d’une arrogance contre le peuple. Contre le peuple qui revendique la « Res publicà », on lui impose la règle de l’injuste : la faim, le complot, les nervis, des voyous à la « Franck TIMIS », les institutions inutiles, des ministres et des conseillers à nous donner des vertiges d’une manne financière engloutie dans le clientélisme politique et dans la farce. Ici et là-bas, des dirigeants mus non pas par l’intérêt général mais qui jouent leur propre jeu, comme c’est le cas à la LONASE.

Mais TOI patriote : « YAW », prend ton destin en main ! Lève-toi et prend le chemin du « YEWWI ASKAN WI ». En d’autres termes, le chemin du peuple pour la liberté. Car le discours et le parcours de l’enfant du peuple africain, Ousmane SONKO, t’accompagne. C’est le temps de nous-mêmes, le temps de notre propre destin. Personne, ne peut nous libérer. Nous sommes les seuls à pouvoir le faire, pour nous-mêmes. C’est l’heure du PATRIOTISME, contre l’égoïsme, l’hypocrisie, les fossoyeurs et les fauteurs qui sapent la RÉPUBLIQUE, par toutes les manipulations dont la multiplication illégale de billets de banque et contre des fauteurs libres comme BOUGAZELLI. Les combines et le « griottisme » marqués par la mauvaise foi d’opposants peu convaincus qui atterrissent au palais pour être couronnés de s’être éclipsés avec des listes. Au mythe D’ULYSSE de SEYDOU GUÈYE où PERSONNE creva l’œil du CYCLOPE, nous opposons contre lui, le mythe de TANTALE, condamnée à ne pas boire et à ne pas manger malgré la faim et la soif. Comme TANTALE, même si « le MACKY » s’accroche à un système avec ses louvoiements, personne ne peut étendre ses tentacules, au-delà de la démocratie, au point de consommer un troisième mandat. C’est le temps de la vérité !

Depuis 2011, une race de politiciens est au commande, avec l’avoir et le pouvoir mais sans le savoir, « la machette à la main ». Comme Dembourou SOW, pour intimider la République qui s’enracine sur des siècles de cousinage à plaisanterie dont la face cachée d’un Madiamabal ne voit pas. Ainsi, des têtes surchauffées par la bêtise des frasques essaiment. Le petit AGHATON, de l’arène politique, avec ses rêves de demain s’attaque, au GRAND, à Ziguinchor. C’est que très franchement, il y a des bouches qui n’auraient jamais dû être ouvertes et placées devant un micro pour des idioties telles que la minorité des « DIAZ qu’il faut brûler ». Il faut avoir cristallisé son identité et raté son éducation à la sénégalaise pour débiter de telles inepties. Jusqu’à aujourd’hui, le SÉNÉGAL triomphe d’une paix dans la différence, humainement reconnue partout à titre d’exemple. Pour l’essentiel, on retient avec Amine MAALOUF, qu’« il n’y a pas d’identité pure, toutes les identités sont mêlées ». D’ailleurs, pour TOWA, la revendication « d’une identité spécifique pervertit, elle enferme dans le particulier ». Comme on le voit, il se pose un vrai problème du respect des valeurs éthiques face à un peuple pluriel. De vrais-faux actes vendus, en termes de subterfuges, pour espérer les conditions d’une vie bonne pour le peuple. Sans aucun doute, la situation du peuple ne changera que dans le réveil des consciences déçues. Seule la voie du « YÉWWI ASKAN WI » pour sonner le règne des fins. Aux oreilles qui écoutent et non à celles qui entendent sans comprendre, un conseil du sage Chérif NDIAYE de DIAKÉNE WOLOF : « PÉKHÉ, DIOUBE AKKO GUÈNE ». En clair, l’honnêteté et la droiture sont meilleures que les louvoiements. Car la vérité finit toujours par triompher du mensonge. À ceux qui se promènent avec une charte de non violence, la crudité vient d’un côté, le droit à la conservation à la vie est de l’autre. Aux « PACTIERS», nous leur disons que nous ne pouvions faire triompher l’argument de l’injuste.

C’est que parallèlement à la République et à la démocratie, on nous vend la force. Comme celui qui ne craint rien les mains nues parce que bénéficiant du soutient du peuple. Et, qui aujourd’hui utilise les moyens de la RÉPUBLIQUE contre le peuple. Mais la force à se côté tout à fait sombre de ne pas être suffisamment comprise, par son employeur. Car comme le note ROUSSEAU dans le CONTRAT SOCIAL : « le plus fort n’est jamais assez fort pour être le maître, s’il ne transforme sa force en droit et l’obéissance en devoir (…) car sitôt que c’est la force qui fait le droit, l’effet change avec la cause ; toute force qui surmonte la première succède à son droit. (…) CONVENONS DONC QUE LA FORCE NE FAIT PAS LE DROIT ». Dans une RÉPUBLIQUE, la souveraineté appartient au peuple et ne saurait se situer au-delà de l’intérêt général. C’est le temps du peuple : c’est le temps du « réveil du phœnix endormi depuis trop longtemps », ainsi Ousmane SONKO !

Ousmane Jean BIAYE
Coordonnateur de PASTEF et de YEWWI ASKAN WI SECTION BIGNONA
Directeur départemental de l’ école du PARTI

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