Finalement, le mercenaire s’est noyé dans son courage dilué:(Par Ibrahima MBOW)
A l’aune de la pandémie, si les pays respectueux investissent leur effort dans une matrice de résilience, d’autres se montrent à la fois impotents et démissionnaires de leur mission. La Covid sénégalaise est en effet caractérisée par une gestion de cafouillage, dans une spirale sans fin de déchéance et de désespoir. Mais pas surprenant au regard de ce que nous assistons quotidiennement depuis plus de sept années durant.
Cette fois-ci, les fantasmes du pouvoir actuel seront logés en marge de notre analyse. En parler revient à superposer d’autres amertumes sur les difficultés déjà en cours. Par conséquent, les lignes suivantes se chargeront d’accuser réception de son article d’une part. Mais aussi lui rappeler qu’on est plus à l’ère des intellectuels de maison. L’époque élitiste de Senghor et de DIOUF laquelle, l’information était soigneusement condensée sur des piles de papiers pour deux finalités: servir d’appat les adultes à travers des lyrics somno-séduisants et méduser les jeunes jusqu’à les chasser par dégoût de tout ce qui est rattaché à la politique.
Monsieur Madiambal DIAGNE, soyez-en rassuré. Votre audimat d’aujourd’hui, particulièrement composé de jeunes, ne nourrit aucune répulsion à votre égard. Au contraire, nous trouvons vos productions très amusantes. Les paragraphes de votre récit mesquin ont été épluchés par un public vacciné contre le virus de la plume cupide. Connaissant la capacité de l’homme à attirer le lecteur jusqu’au bout de sa réflexion, nous avons à priori pu vaincre notre impatience. Du début à la fin, tout a été lu sachant que le titre aurait largement suffire pour déceler le caractère d’un homme retranché.
« Finalement », « Ils », « Pire », « Wade » __ (seul le dernier mot mis en relief est traité en entier dans son article)
En effet, la charpente du texte repose sur une analyse comparative; essayant de faire le parallélisme entre deux régimes eu égard de leur gestion du foncier. Oui dans le fond, il s’agit dun texte structuré, appétissant pour les inconditionnels de la littérature et substantiel pour les activistes. Des écritures à l’image de son nom: Ma’Diambal! L’anarchiste! L’agitateur! Quelle perte!
Jusqu’ici, le débat sur les agressions de la littorale est alimenté par des journalistes et des acteurs la société civile. Des alertes, révélations et interviews recueillies ça et là, avec une pédagogie responsable, quelques fois biaisé par endroit. Avec ou sans vous mon cher, l’opinion a été déjà titillée.
Comme à l’accoutumée, il sort de son sommeil. En mode fugitif du no man’s land pour patauger encore dans ses propres incohérences. À défaut d’assumer son courage, ce clown à allure laide dilue ses attaques avec des raccourcis qui déshonorent l’image du journalisme. Dans la première partie de son texte, le mercenaire a soldé toutes les malversations foncières sur le passif de WADE. Et lui paternalise tout. Dans la seconde partie, on aperçoit un courage liquéfié par des acrobaties. En faisant abstraction des responsabilités du Président de la République Macky Sall, il emploie la théorie du « bait and switch » enrobé de vérités crues pour accrocher le lecteur jusqu’à atterrir sur Abdoul MBAYE et sur Ousmane SONKO.
Oh tonton, calmes toi. Ta peinture indélébile affiche toujours l’image d’un homme petit en charge des tâches d’égout. Ce que vous êtes, résonne tellement fort sur nos oreilles que l’on ne peut entendre ce que vous dites. __Ralph Waldo
I. MBOW
Coordonnateur Pastef RIM / Pôle COM JPS NATIONALE