Dire que les chantiers suivants sont à l’arrêt cela revient à jouer avec la conscience des matamois :

• Les travaux de l’Université Souleymane NIANG de Matam n’ont jamais démarré sous le régime de Macky SALL, il ont d’ailleurs démarré avec l’arrivée du Président Bassirou DIOMAYE FAYE au pouvoir. Au contraire, sous Macky vous avez essayé de la fragmenter en plusieurs sites, ce qui a entrainé un retard dans le démarrage des travaux, d’ailleurs des manœuvres pour isoler la ville de Matam ont toujours continué. L’hivernage dernier, des personnes tapis dans l’ombre dans la région de MATAM ont essayé de véhiculer des informations fausses pour la délocalisation du site de l’Université avec des photos et vidéos montées de toute pièce. Cette unité que vous appelez dans le Fouta n’a jamais été votre priorité, au contraire vous la désacraliser, ce qui vous intéresse sont vos postes et vos responsabilités ou d’avoir le soutien des populations du Fouta dans l’illégalité.

• Après douze ans de règne, malgré cette prolifération de DG et de ministres, citez-nous un seul projet sérieux que vous avez mis en place dans le Fouta ou dans Matam

• Après douze ans de règne, le chômage a connu son pic le plus élevé, vous parlez du licenciement de 1000 jeunes au Port, ce n’est pas pour vous contredire, mais dans ma Ville, dans la Commune de MATAM, je ne connais pas quelqu’un qui en bénéficiait. S’agit-il des contrats précaires qui sont arrivés à terme qui n’ont pas été renouvelés ou des contrats qui servaient de clientélisme politique que les DG qui se sont succédés avaient mis en place

• Justement les chantiers de la route de dande maayo étaient à l’arrêt lorsque vous étiez au pouvoir, mais vous avez oublié de donner les dates. La bonne communication doit s’appuyer sur des sources et des références précises. La route de dande maayo dans les deux sens avancent , les équipes sont sur place avec un rythme d’execution des travaux très satisfaisant.

• S’agissant de l’hôpital de Ourossogui, je pense que votre sortie peut accélérer la prise en charge des rapports d’audits par le parquet financier. Vous êtes sans doute au courant que les fonds destinés à cet hôpital ont été classés secret défense par vos anciens barons vers des destinations inconnues créant un retard dans l’avancement des travaux.

• L’ISEP de MATAM C’est le début de la fin, parce que c’est un dossier que je connais très bien. Pour rappel, le lancement des travaux de l’ISEP ont démarré en 2016, là nous avons assisté à une opération anti Matam Commune où les cadres de la région, barons de l’ancien régime ont tout fait, comme ils ont voulu le faire avec l’Université Souleymane NIANG de Matam s’opposer catégoriquement à la naissance de cette infrastructure en militant pour sa délocalisation. Malgré le démarrage des travaux, cet endroit a été transformé en dépotoir d’ordure et cela c’est depuis 2022. Pendant plus de 7ans le gouvernement n’a pu finir les travaux de l’ISEP, le dénoncer dans le passé serait du pur patriotisme local que vous chercher à incarner de la façon la moins objective malheureusement

• Aujourd’hui nous prions pour l’achevement des travaux de l’Université Souleymane NIANG de MATAM. Les travaux avancent à un rythme très satisfaisant, ce qui permettra d’avoir une première Université dans le Fouta, en particulier à Matam, ce qui réduira la peine des populations : Les étudiants du Fouta qui ont la chance d’y être orientés pourront étudier à proximité de leur localité. Cette infrastructure qui constitue une matrice de l’avenir contribuera au rayonnement de Matam, des emplois y seront créés.

• Par ailleurs il est important que le gouvernement actuel travaille sur un programme d’insertion des jeunes de la région par la mise en place d’une usine avec la prise en compte des matières premières disponibles dans la localité, ceci passe par la transformation des phosphates et des produits agricoles, l’agrobusiness. c’est par la création des usines qu’on arrive à absorber le chômage des jeunes.

 

• Je ne comprends pas l’objectif recherché sur la sortie de certains dignitaires de l’ancien régime.

• Je ne souhaite pas du mal aux fils du fouta qui étaient dans les affaires, par contre tout citoyen est justiciable. Des mécanismes existent pour laver son honneur devant la justice, ce qui nous empêchera de jouer avec certaines couches très sensibles.

• L’argent public appartient au sénégalais, le fait de demander sa restitution après une mauvaise gestion est une nécessité.

 

Abou NDIONGUE
PASTEF Commune de MATAM
mouvement des Cadres
Commission Economie et Finance