Ouverture des frontières à l’exportation de l’arachide et baisse du prix du riz, les sénégalais applaudissent , la rupture promise encore un rêve.
Après l’approvisionnement des huileries sénégalaises, le gouvernement a décidé de l’ouverture des frontières à l’exportation de l’arachide. L’objectif affirmé est d’éviter une mévente de la production et d’augmenter les revenus des producteurs qui obtiennent de meilleurs prix avec les exportateurs.
Le revers, d’une part, les subventions de l’état faites sur les semences et les engrais qui profitent aux étrangers, et d’autre part la matière brute exportée, le travail de transformation avec.
Il urge donc de trouver des usines de transformation pour baisser le taux de chômage et apporter une plus value sur la matière première. De cette manière le tissu industriel s’agrandit pour gonfler les caisses de l’état par la fiscalité.
Par rapport à la baisse des prix du riz, les populations jubilent, la dépense quotidienne à la baisse.
Mais avons nous conscience que nous venons de fragiliser davantage les efforts de souveraineté agricole, précisément dans le domaine du riz ?
En effet, si le riz importé est vendu à moindre coût que le riz local, le producteur sénégalais perd de sa compétitivité.
Mévente programmée de la production locale et abandon des producteurs ce qui maintient notre balance commerciale déficitaire.
Or, le projet se résume à la correction de la balance commerciale qui doit passer de déficitaire à excédentaire. Cela nécessite un courage énorme de prendre des mesures très impopulaires mais qui seules, peuvent aider à sortir du gouffre où nous sommes.
CI XALIMA GI
SOOYA IBNU KUDJINA
27/03/2025
