vendredi 19 avril 2024
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Moustapha Diakhaté, arrêtez un instant ! Gaston n’est Sonko

Au Sénégal dans cette période proche des élections locales le débat politique à pris les chemins du délire. La tentative de diabolisation du candidat de Yewi Askan Wi Barthélemy Dias, sur fond d’appel au meurtre par le sinistre Thersite Gaston Mbengue à réveillé la capacité d’indignation des sénégalais. Son dérapage est d’autant plus inquiétant, qu’il prend des allures de vampirisme anthropologique et de manducation qui remonterait du fond des âges. Qui a faim de chair humaine à ce point pour bruler toute une famille ?Voilà que Gaston le vilain, un ethnicidaire attardé n’a pas fini de faire jaser les honnêtes hommes de ce pays, qu’un autre saltimbanque adepte du mélange de genres met les pieds dans le plat pour, s’illustrer comme à ses habitudes dans la bêtise et non dans l’excellence.

Oui Moustapha Diakhaté réfléchit comme une bourrique. Pourquoi au lieu de donner son point de vue sur le sujet Gaston, il fait un rapprochement arbitraire entre les dérives ethnicidaires de Gaston et la boutade métaphorique de Sonko, demandant à fusiller les anciens chefs de l’État ? Pourquoi au lieu de pointer du doigt les propos dangereux de Gaston qui sont une menace pour le modèle social sénégalais de tolérance, de diversité ethnique, confessionnelle, raciale ce trublion fait toujours de la diversion ? Moustapha Diakhaté, votre rhétorique de détestation contre Sonko nourrie par votre ambition de charognard ne trompe personne. Cette propension absolue à critiquer Sonko, à toutes les occasions montre sans doute ton envie de gagner en grade, auprès de votre maître Macky que vous critiquez en public, mais auprès de qui vous prenez des ordres. Vous êtes dans une ivresse perpétuelle de haine contre Sonko. Et cela a dopé votre imagination fabulatrice, au point que tous les jours vous en créez pour alourdir votre panier de bonnes grâces. Par déformation, désinformation, masquage et enfumage médiatique vous occupez les journaux, radios, sites et télévisions à raconter n’importe quoi sur Sonko.

Moustapha Diakhaté, vous êtes un magicien du mensonge dont les délires sonkophobes, alimentés par une frivolité adversative sans bornes, vous font inventer des puérilités, qui sont autant d’appels du pied pour gagner l’estime de ceux qui vous ont mis la laisse autour du cou. Sachez que vos prises de paroles n’inspirent que dégoût et répulsion chez beaucoup de sénégalais attachés aux vraies valeurs de l’honneur, de la retenue et de la probité. Vous voulez parler de tout, or il est d’une suprême maladresse de vouloir jouer les sages à tout temps. Monsieur Diakhaté, rabaissez-vous le caquet un peu, vous caquetez trop. Sacré aboyeur ! Quel plouc ! Triste fin d’un matamore dont la carrière politique est passée comme une météorite ! Vous êtes tant versatile que vous ressemblez à une girouette malmenée par les quatre vents ! Vous n’êtes pas stoïque! Vous n’avez pas la dignité des valeureux perdants habitués aux dorures et aux lambris des palaces, qui savent traverser le désert de la disgrâce sans crier gare !

A l’opposé de ce que pense Moustapha Diakhassé, Sonko se bonifie dans une opposition très constructive, avec des sorties attendues par tout un peuple. Les sénégalais de tous âges, d’ici et de la diaspora cristallise leur espérance sur le projet porté par Sonko, et c’est ce qui explique que ses discours prennent l’allure d’un exorcisme national, par l’ampleur de ses révélations documentées et de sa détermination engageante. Moustapha Diakhaté en se livrant à un minable exercice de comparatisme discursif, à cru détourner la colère des sénégalais contre Gaston. Ceci est un échec moral et intellectuel de ce badaud des autoroutes numériques (c’est les seuls endroits où il tente d’exister),car les domaines concernés ne sont pas les mêmes .C’est même terrible que le sujet de son post soit dérouté sur des propos prononcés par Ousmane Sonko il y a bien longtemps, au point que le volume textuel des commentaires sur les propos de Sonko soit largement majoritaire. Pourquoi bon sang doit-il mordicus s’accrocher à ce que les gens non avertis appellent « le dérapage de Sonko » au détriment de l’actualité des sanies de Gaston ? Dérapage il n’y en a jamais eu, car dire que les politiciens corrompus sont des criminels et qu’ils méritent la potence n’est pas une hérésie. Moustapha Diakhaté et les criticailleurs enregimentès de son acabit ne peuvent pas accéder à cette forme de communication politique. Ces propos pour être compris, devaient être pris comme éléments de langage solidaires d’une situation d’énonciation et d’un contexte opposant politiciens traditionnels associés à la gestion du pouvoir et d’acteurs politiques de rupture. Ensuite le langage a une dimension symbolique implicite, à laquelle peuvent accéder sans difficulté les rompus de l’analyse discursive, par une interprétation pertinente. Et sous ce rapport là ,certaines interprétations sont interdites, d’autres indiquées ou suggérées. C’est pourquoi des esprits tordus comme Moustapha Diakhaté, animés d’une malhonnête intention ne peuvent faire que des interprétations tendancieuses, en s’accrochant à la lisibilité immédiate donc au sens factice et superficiel. Il reste dans la diabolisation caractéristique du comportement des huîtres dont le destin est d’adhérer, donc incapables de s’élever. Moustapha Diakhaté ne comprend pas la métaphore, il n’était pas le destinataire de cette boutade. Sonko n’à jamais appelé au meurtre des politiciens ou anciens chefs de l’Etat, il est dans l’expression imagée d’une condamnation hyperbolique d’une tare plus que cinquantenaire, qui a mis du plomb dans l’aile du Sénégal, compromettant durablement ses aptitudes à se développer. Et lorsqu’on mesure les conséquences dramatiques de cette perfide apatridie, on est en droit de dire que les politiciens responsables de cet échec sont comme des criminels, et s’ils sont considérés comme tels, tout le monde devine ce que la loi prévoit. Certaines législations prévoient la peine de mort (fusillade, injection létale), la perpétuité , les travaux forcés, le bannissement… Que fallait-il comprendre alors, si nous sommes capables de sortir du juridisme interprétatif de mauvais aloi, contrairement à Moustapha Diakhaté qui dort et se réveille dans la stigmatisation sonkophobe ? Rien de plus que les politiciens affameurs du peuple ont fait leur temps, et le moment de leur bannissement ou de leur renvoi dans les décombres de l’histoire est arrivé. Et qu’ils doivent être exclus des prochains choix politiques, que les sénégalais doivent faire confiance à ceux qui n’ont jamais été associés à la gestion du pays et qui présentent des projets ambitieux pour le Sénégal. Enfin qu’une vraie reddition des comptes se fasse, que les détourneurs des comptes publics soient traduits en justice pour que l’impunité cesse dans ce pays. C’est cela considérer les politiciens comme des criminels bons pour la potence. Donc point de double langage ou de dérapage verbal, comme veulent le faire croire des entrepreneurs politiques comme le soudard Moustapha Diakhassé.

Alioune SECK

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