Merci Capitaine DIEYE !
Pour paraphraser mon frère Lamine NIANG « ta blessure n’empêchera pas la poursuite du match. «Nous te remercions infiniment, dès l’entame du match, d’avoir dévoilé ta face cachée. Cela nous a permis de savoir une fois de plus, ici et maintenant, que le but libérateur ne viendra jamais de toi. Et pourtant, nous avions cru, après ta démission et moult discours que tu étais le joueur tant rêvé…
Même si jusqu’ici on savait que tu avais entrepris un autre paradigme en rejoignant « le système que tu avais vomis ». Mais n’empêche qu’à un moment donné, nous étions prudents de faire des appréciations hâtives. Aussi, il ne faut jamais croire que tu peux te permettre, à travers une émission télé, de diaboliser ou de critiquer la conviction de milliers de jeunes sans pour autant s’attendre, par conséquent, à une avalanche de répliques. Tu es « droit dans tes bottes » de dire librement ta pensée. Nous aussi sommes en parallèle dans nos droits de réfuter ta thèse sans fondement.
L’Afrique a toujours souffert de ses intellectuels complexés qui traînent quelque part les séquelles de leurs formations occidentales. Quels que soient les apprentissages de quelconques cultures économiques ou politiques, nous sommes tenus d’être ancrés dans nos origines car conscients que le salut ne viendra jamais de l’autre côté. La preuve est que depuis maintenant 60 ans de coopérations militaires, économiques et monétaires nous sommes de plus en plus pauvres.
Devrais-je faire des études poussées pour savoir qu’ils n’ont pas intérêt de nous voir se développer ? Devrais-je fréquenter les grandes universités pour savoir que la sécurité ne se confie pas ? Devrais-je être expert économique pour savoir que nous devons fabriquer notre propre monnaie pour disposer d’une totale souveraineté ?
Mais le niveau d’aliénation est très ́levé. Cela montre encore une fois que nous avons beaucoup de travail à faire et surtout sur le côté immatériel. Je le dis et le redis. Notre engagement pour une Afrique libre ne doit plus être furtif. Nous devons décliner nos positions de façon assumée et responsable. D’ailleurs, pour nous autres, nous avons juste besoin d’être des acteurs car le Professeur Cheikh Anta DIOP et ses affidés ont tout conçu pour une Afrique libre et souveraine. « Ainsi la patrie ou la mort, nous vaincrons « .
Bakary Bass SAKHO,
Responsable des jeunes patriotes de Sam Notaire.
Un grand soulagement, sinon il nous aurez infiltret