Il faut parfois des instants rares, denses, chargés d’histoire, pour que les nations se regardent à nouveau en face.
Le meeting du 8 novembre 2025, convoqué par Ousmane Sonko, appartient à cette catégorie d’événements qui dépassent la circonstance.
Ce n’est pas un simple rassemblement politique : c’est une halte de lucidité nationale, un appel au sursaut, un moment où le pouvoir et le peuple renouent avec la clarté et la vérité.
La vérité, première pierre du portage populaire
La vérité n’est pas un luxe moral : elle est la condition première de la confiance, et donc le moteur du portage populaire.
Un peuple ne s’engage durablement que lorsqu’il sait ce qu’on lui dit, et qu’il sent qu’on lui parle sans détour.
C’est pourquoi ce meeting n’a rien d’un jeu d’apparat. Il vient rappeler que la transparence est la seule base solide d’un projet national.
Après tant de falsifications, de manipulations et de récits trompeurs, le peuple sénégalais mérite un moment de parole claire : un moment où la vérité redevient un acte politique.
Ce 8 novembre, il ne s’agira pas de discours pour distraire, mais de parole pour reconstruire.
Car le portage populaire de la Vision Sénégal 2050 : ce vaste chantier de souveraineté, de science, d’identité et de dignité ; ne se fera ni par la propagande, ni par le silence, mais par la vérité rendue au peuple.
Une triple coïncidence qui n’a rien du hasard
Le calendrier, lui-même, semble s’être aligné sur cette volonté de clarté.
Le meeting survient à la croisée de trois anniversaires majeurs :
* Un an de la Vision Sénégal 2050, lancée en octobre 2024, véritable boussole de la transformation nationale;
* Un an de la 15ᵉ législature, première Assemblée à incarner la cohérence entre le pouvoir exécutif et la révolution citoyenne ;
* Un an de la grande déclaration de vérité économique d’Ousmane Sonko, alors contestée, aujourd’hui confirmée par la Cour des comptes, un cabinet d’audit international et le Fonds monétaire international lui-même.
Trois repères, trois convergences, trois confirmations.
Le symbole est trop précis pour être fortuit : le 8 novembre s’impose comme une date de rétablissement du réel.
C’est le moment où le pays cesse d’être victime du mensonge comptable et entre dans l’ère du redressement lucide.
Un meeting de recadrage et de recentrage
Ce rassemblement intervient après une année d’exercice du pouvoir dans des conditions économiques d’une sévérité sans précédent : une dette réelle approchant 130 % du PIB, un déficit budgétaire au-delà des 14 %, un État hérité exsangue.
Mais ce n’est pas dans la plainte que le nouveau régime inscrit son action : c’est dans la vérité.
Et cette vérité, il faut la partager, l’expliquer, la vulgariser.
Car un projet aussi vaste que la Vision Sénégal 2050 n’a de sens que s’il est compris et porté par le peuple lui-même.
Le meeting du 8 novembre, en ce sens, n’est pas un événement de parti. C’est un moment de pédagogie nationale, une manière de réaccorder la parole publique avec la conscience populaire, après tant de brouillages médiatiques.
La vérité, ici, n’est pas l’arme du pouvoir : c’est la condition de sa légitimité.
L’essence d’un projet national
Le Sénégal a souvent connu des alternances ; il connaît aujourd’hui une renaissance.
Et toute renaissance suppose une fidélité : fidélité à la vérité, fidélité au peuple, fidélité à la promesse.
La Vision Sénégal 2050 n’est pas un texte administratif : c’est un engagement civilisationnel.
Elle réclame une adhésion éclairée, un portage politique courageux, une vulgarisation constante, et une ferveur populaire entretenue par la clarté.
C’est pourquoi le meeting du 8 novembre 2025 vient à point nommé : il réarme moralement la Nation.
Il rappelle que les chiffres ne mentent pas, que la souveraineté n’est pas une abstraction, et que l’avenir ne se bâtit que dans la vérité assumée.
Conclusion : la lucidité comme héritage
La révolution citoyenne de 2024 a rendu au peuple sa voix ; le 8 novembre 2025 lui rendra sa vision.
Ce n’est pas un meeting pour séduire, mais pour instruire.
Ce n’est pas une célébration, mais un acte de continuité historique.
Ce jour-là, le Sénégal ne dansera pas : il se tiendra droit, digne, conscient.
La vérité, c’est le ciment du peuple.
Le portage populaire, c’est la force du projet.
Et le 8 novembre 2025, ces deux forces parleront d’une seule voix : celle du Sénégal debout.
Mamadou CISSE,
Enseignant, militant Sénégal 2050
mamadoumi@hotmail.com











