Lettre ouverte aux Patriotes sénégalais
Chers patriotes,
Les élections locales de janvier 2022 et les législatives seront des rendez-vous électoraux entièrement déterminants sur l’issue de la présidentielle de 2024.
Un tournant historique est à venir. A cet égard, nous sommes confrontés aux mêmes défis, lesquels nous sommes tenus de relever. A cet effet, nous sommes appelés, tout d’abord, à dépasser les querelles personnelles et le narcissisme mortel qui produisent le malheur individuel et collectif. Il convient de cimenter le socle de la fraternité, qui est notre colonne vertébrale, qui nous tient unis et debout ensemble. Le combat ne peut être réussi que si nous maintenons ce cap, qui balise la voie de la victoire suprême.
Chacun d’entre nous est nécessaire pour construire notre pays, quelle que soit sa famille, son quartier, ou son village. Nous sommes en construction d’une histoire, une belle histoire politique. Cette histoire, on ne la comprend pas au moment où elle se déroule, ainsi, disait l’ex-Président LULA.
Par ailleurs, nous sommes également appelés à faire cause commune pour veiller à la sécurité du président de PASTEL, notre champion. A tous les patriotes, notamment les étudiants, les élèves, les femmes et les plus jeunes, protéger Ousmane SONKO est un devoir pour la sauvegarde de notre dignité. Notre rôle de vigie doit se jouer à tout moment, autant que faire se peut. Il est de notre responsabilité d’imposer nos choix, un choix de vie et d’avenir, de liberté et d’indépendance. Cela implique de notre part, un véritable engagement.
Au gré des difficultés, nous n’avons pas droit à flancher car la victoire est à portée de main, bien que les épées de Damoclès de Macky SALL soient aiguisées, à l’image de l’homme d’État qu’il est. Il est de notre responsabilité de sauvegarder la démocratie et la cohésion sociale gravement entamées par le régime en place.
A rebours de la vieille politique, le peuple est enclin à balayer ce régime cauchemardesque, mû par un regain d’orgueil et une troisième candidature illégale de Macky SALL, qui cherche à s’accrocher au pouvoir. La réalité requiert que nous soyons plus mobilisés, plus déterminés et plus engagés à même de sortir largement vainqueurs aux élections à venir. Gagner les élections locales serait un tournant relevant, marquant ainsi, l’ouverture pour la conquête du pouvoir central, et par conséquent, faire disparaître définitivement de la scène politique cette nuisible flopée de bric et de broc à partir de 2024.
Quant au mercenaire de la plume, l’homme à tête oblongue, obèse, vulgairement fagoté en journaliste, en ligne avec l’acariâtre avocat, lui, œuvrant dans des chantiers du « Taghut », et leurs amis du même acabit, continueront, avec des myriades d’infamies, de nous distraire, parce qu’ils n’en finissent pas d’être des objets de ricanement. Leurs politiques-fixions sont vouées à l’échec car le peuple a une appétence pour un changement radical de la gouvernance d’État.
Je ne doute pas de notre détermination et engagements, mais si nous laissons du répit à Macky SALL, il va l’utiliser et nous embarquer à l’ascenseur pour l’échafaud. Les thuriféraires à l’esprit de MBURU AK SOOW, bedonnants, continueront dans leurs démarches d’épuration politique, parce qu’ils sont, aujourd’hui, affaiblis et peureux, face aux adversaires.
En effet, il m’a paru essentiel de recentrer les activités à la remobilisation de toutes les couches sociales. Chacun d’entre nous, constitue une pièce maîtresse pour la réalisation de notre projet de vie. Seule, la remobilisation aura inexorablement annihilé leur funeste volonté de prise en otage de la démocratie et la liberté que le peuple aspire. Bien entendu, nous sommes d’accord que la liberté ne s’offre pas, elle s’arrache.
Il sied de souligner que le Sénégal vit un malaise provoqué par la coalition au pouvoir, le président SALL en tête de gondole, habitué des combines et des petits calculs politiciens du quotidien, au détriment de son peuple. Il n’y a rien de plus explicite que le choc de leur échec dans l’arrogance et la médiocrité. Il n’y a pire ennemi du développement économique et social que la mauvaise gouvernance. Une gouvernance, pas pour le peuple mais pour le compte d’un clan, avec ses impacts qui se font sentir jusqu’au petit village le plus reculé.
Nous sommes confrontés à un cumul de défis apparemment surmontable face à des pouvoirs envahissants et encombrants, présents à tous les niveaux. Notre discours est plausible, et a une très grande résonnance dans tous les milieux sociaux, mais il n’y a pas de quoi tomber dans l’euphorie, a fortiori face à un régime qui a peur de la démocratie. Sur ce, nous sommes d’accord que les élections ne se gagnent pas en avance, elles se gagnent sur terrains. Il va de soi, que nous cherchions à consolider davantage notre assise, faire en sorte que la politique soit une activité de progrès de vérité, de justice et de respect.
Dans ces élections, la question la plus importante dans le débat politique est sans doute celle de la nécessité du changement de régime, de politiques et de comportements. La perception la plus répandue, c’est que le peuple est réceptif à l’égard du projet PASTEF. Il nous reste à mettre en évidence notre capacité de savoir-faire dans le langage de l’affrontement, c’est-à-dire, un langage qui met l’accent sur les limites des choix politiques de nos adversaires et l’ampleur des difficultés causées.
D’une manière générale, il est important de souligner à quel point il est fondamental de combiner nos efforts et de travailler en collaboration avec nos alliés, sous le sceau de la sincérité et de la vérité, répondant ainsi aux besoins et aspirations du peuple en vue de tisser à la construction d’une nation baignant dans la justice, l’équité et l’égalité.
Arouna SADIO
Membre du MONCAP
Militant de PASTEF Bordeaux