Le choix de la raison pour un enseignement stable, de qualité et diversifié
Nous sommes témoins de grèves à n’en plus finir dans l’enseignement. Qui n’a pas fait l’expérience de celles ci aux causes diverses ? Combien est ce difficile de voir son enfant retourner à la maison parce que ses enseignants sont en grève? Qu’elle est grande notre souffrance de voir nos frères et sœurs, au front contre les forces de l’ordre, en réclamant une bourse qui tarde à arriver du fait de la lourdeur bureaucratique et parfois du non respect des engagements pris par l’Etat!
Des étudiants perdent la vie quand ils demandent une meilleure prise en compte de leurs revendications. Celles-ci appellent satisfaction de la part de l’Etat censé garantir un minimum d’éducation à ses citoyens en âge d’aller à l’école et poursuivre à terme leur cursus scolaire.
Cependant, le régime a montré ses limites dans cette tâche. Il a entretenu un bras de fer intenable avec les syndicats d’enseignement montrant plus sa domination que sa maîtrise du dialogue avec le personnel enseignant. La non-orientation des bacheliers, le non payement des sommes dues aux écoles privées, le surpeuplement de nos universités, le non-respect des engagements pris avec les syndicats d’enseignants, la question du salaire sont autant de problèmes qui secouent l’éducation nationale.
Le Président Ousmane Sonko contrairement au Président Macky Sall croit qu’une école publique de qualité est bien possible. Il faudrait le bâtir sans perdre de temps. Il convie tout citoyen, soucieux de l’avenir de l’école de la République et de l’égalité des chances, à le rejoindre autour de cette thématique qui constitue le creuset de notre richesse nationale. Notre école a formé des cadres et des personnalités de renommée internationale. Elle fait face à un ensemble de blocages qui ralentit sa progression : les résultats aux examens ne sont pas reluisants, les enseignants peinent à finir leurs programmes, le décrochage permanent pousse les élèves et étudiants à la rue sans espoir de pouvoir s’insérer professionnellement.
Le projet pour contourner cette spirale fataliste de l’échec est d’arriver à un pacte de stabilité de l’école par des actes forts : revaloriser de la fonction enseignante, repenser le système d’avancement et d’intégration des enseignants, revoir la rémunération de base dans la fonction publique afin de veiller à plus d’équité et de justice entre les corps et les hiérarchies. Un dispositif sera mis en place pour la réussite de ce pacte pour arriver, au titre de la validation des années de vacation, à régulariser les montants dus aux enseignants et ce avant fin 2019. Le projet prévoit de généraliser les instituts d’enseignement professionnel (ISEP), de créer de centres de formations par blocs de métiers répondant à l’exigence d’accompagner les zones industrielles selon les potentialités des pôles régionaux. L’offre de la formation universitaire répondra logiquement aux besoins de professionnalisation qu’imposent nos besoins au sein des industries diversifiées. Autrement dit, nous ferons le pari de former des personnes aux métiers locaux pour qu’à la sortie de leur formation, ils trouvent du travail dans leur domaine, métier et secteur d’activité (pêche, élevage, agriculture…). Cette façon de faire constitue une innovation et ouvre des perspectives aux jeunes du pays pour leur garantir d’abord un travail et ensuite un revenu.
L’école que nous voulons est un défi. Donnons-nous la chance de la construire en votant Ousmane Sonko.
L’école des solutions au chômage endémique, l’école de l’éthique, du travail et de la fraternité est une école qui redonne à l’enseignant une place prépondérante. L’école que nous ambitionnons de construire est celle République où tous les fils du Sénégal indistinctement de leur religion, de leur ethnie, des revenus de leurs parents, seraient en harmonie.
#JOTNALIÑEPPBOKKÑEPPJOTCI
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Ibrahima THIAM
Militant de Pastef, Lyon