FRANCE : les couples à l’heure du confinement.
Si pour les uns l’amour est un piment qui donne du goût à la vie, d’autres définissent l’amour comme un sentiment malicieux qui cajole les personnes et les animaux. L’amour est l’idéal recherché en permanence par les hommes dans la vie courante aussi bien sur le plan personnel, professionnel ou même social.
Le Covid-19 a conduit le tiers de la planète au confinement. Les couples de proximité, les célibataires et les couples de distance (maribataires), sont tous obligés de se confiner à la maison en respect des consignes sanitaires et surtout en soutien du corps médical. À Paris comme dans la plupart des grandes villes, la routine « Métro Boulot Dodo » (MBD) s’est très vite transformée en : « je reste à la maison « .
Comment les couples vivent-ils cette situation ?
Les couples se sont retrouvés rapprocher comme au beau vieux temps à vivre l’un près de l’autre. Une situation que certains couples n’avaient plus connue depuis le début de leur union. Les plus nostalgiques d’entre eux se replongent dans les albums photos, les vidéos, les messages et autres souvenirs afin de réveiller en eux la douceur et la saveur des instants partagés ensemble. Sur leur visage renaît la joie et le sourire complice. Félicitations au passage, au couple NDOYE et KOYATÉ qui viennent de fêter respectivement 9 ans et 20 ans d’union.
Le confinement a eu la malice de rapprocher les personnes notamment les amoureux en couple. Ces derniers partagent les canapés, tête contre l’épaule en s’échangeant quelques mots, quelques regards complices et des baisers. Certains couples partagent le même espace de travail grâce au génie du télétravail. D’autres en chômage partiel, profitent du temps libre pour s’occuper des enfants et aplatir certaines zones d’ombre afin de repartir des plus belles manières. Quant aux enfants, on les retrouve dans l’animation des maisons et appartements. Ils s’occupent à s’amuser et à passer du bon temps avec les parents. Ils participent également au décor des espaces familiaux, souvent au grand regret des parents.
Toutefois, le confinement a le vice de bouleverser le quotidien des couples, obligés de tout gérer d’un seul coup. Le confinement dans les maisons n’est pas de tout repos car, il exige de jongler successivement entre plusieurs taches comme télé-travailler, occuper et surveiller les enfants, préparer les repas, ranger et nettoyer la maison etc.
Rester cote à cote peut très rapidement devenir un calvaire. L’amour seul ne suffit pas. En Italie, un homme déclarait aux autorités administratives qu’il n’était pas prêt à être mis en quarantaine à la maison avec son épouse. Il disait ceci » je ne peux pas rester enfermé, ma femme est pire que le coronavirus « . D’une manière générale, l’amour et le confinement ne font pas bon ménage.
En chine d’où la pandémie est partie, les demandes de divorces ont explosé avec le confinement de six semaines imposées par les autorités étatiques.
Le quotidien de Pékin Global Times rapporte que des bureaux d’Etat civil ont été pris d’assaut le 1er mars, tout juste à la sortie du confinement. L’Etat civil local de Fuzhou (province de Fujian, sud de la Chine) a enregistré entre 10 et 14 demandes de divorces soit la limite quotidienne. Entre le 24 février et le 13 mars plus de 300 demandes de divorces ont été déposés aux bureaux d’Etat civil de Dazhou.
À ces divorces viennent s’ajouter des violences conjugales aggravées dans certains cas. Ce fléau était déjà très répandu dans cette partie du monde avant la crise sanitaire, selon la presse chinoise.
La principale raison des divorces est due à la promiscuité des logements. Plus les logements sont grands et spacieux, plus l’harmonie des couples se porte bien. Un grand nombre de ces demandes de divorces se sont faites sur des coups de tête. La rapidité de la procédure y était pour beaucoup, soit 30 minutes en moyenne.
En France, pour les couples dits » légitimes » les sexologues prévoient un risque très élevé de perturbations des relations conjugales avec la hausse des messages (sms, mms, etc) pour les relations extra-conjugales car, certains messages pourraient être vus. En hexagone, comme vous le comprendrez le challenge corona serait d’éviter la contagion du phénomène » divorces » associé au Covid-19.
Concernant les couples à distance (maribataire), la vie semble continuer malgré le confinement. Habitués à vivre leur idylle de manière dématérialisée ou en ligne, les amoureux à distance s’adonnent un peu plus à réduire l’espace qui les séparent. Les couples à distance utilisent très fréquemment les appels téléphoniques, les appels vidéo ou les messages (mms) pour garder le contact.
Le volume de communication n’aura jamais été aussi important qu’en cette période de confinement. Les amoureux à distance se rapprochent et compatissent tant bien que mal, même si cela ne couvre pas le manque de la présence physique.
Quand ils ne sont pas au contact de leur partenaire, ils s’adonnent aux vieilles passions comme la lecture, l’écriture, les jeux de société entre colocs ou en ligne entre amis. Certains en profitent pour ranger, nettoyer ou réorganiser leur appartement. L’oisiveté perd sa place devant les films et les séries sur les plateformes de streaming. D’autres appellent des proches ou des amis pour prendre de leurs nouvelles et ainsi rattraper le temps perdu.
Le confinement donne aussi à d’autre l’occasion de se remettre en question en faisant le tour de soi et de son entourage. En ce sens Gandhi disait : » le plus grand voyageur n’est pas celui qui a fait 10 fois le tour du monde mais, celui qui a fait une seule fois le tour de lui-même « .
La foi et la spiritualité sont de bons remèdes pour se remettre en question.
Donnez votre force, votre énergie, votre temps, votre humour, votre amour et ceux, sans rien attendre en retour. La nature vous le rendra tôt ou tard.
Pape Ndiamé GUEYE
Consultant Finance – Paris
Conséquences Sociales de la pandémie.
Analyse très intéressante et remplie d’informations.
Merci
Article interessant.
Je m’y retrouve completement.
Very nice article with very valid points; so true. Nicely done again Bro
Article très intéressant.
Bravo !