De la transhumance politique au reniement des principes
Depuis l’atterrissage de Idrissa Seck au CESE, l’espace sociopolitique s’éclaircit et se précise.Le phénomène n’est pas nouveau, mais il a l’avantage cette fois de mettre sur la balance deux groupes politiques aux idées totalement opposées.
Pour certains, la politique est source d’enrichissement c’est le cas de Idrissa Seck qui n’hésite pas à manger ses propres vomissures pour profiter des avantages. C’est cette catégorie d’hommes et de femmes qui ont eu malheureusement le privilège de diriger notre pays depuis l’indépendance. Le peuple est aussi responsable de cette situation en mettant beaucoup de pression sur leur leader politique pour obtenir des avantages. Heureusement le PASTEF est l’exception qui confirme la règle. C’est donc ce rapport social homme politique et populations qu’il faut casser pour établir un nouveau rapport plus juste et plus cohérent pour le plus grand bien de notre pays. Un ministre, un député ou tout autre autorité a un salaire, donc vouloir exiger qu’il règle tous les problèmes financiers de ses militants, c’est de lui pousser à commettre des crimes économiques.IL faut nécessairement un remoulage des mentalités de nos compatriotes en les apprenants à voter utile, en mettant l’intérêt du pays en avant. De tourner le dos à ses hommes et femmes aux allures carnavalesque qui vous restituent les miettes des biens volés à vous pendant la campagne électorale.IL ne faut pas s’arrêter là, il faut dénoncer les réalisations frauduleuses des autorités étatiques. Pour avoir de bons résultats sur ce plan, il faut plus d’activités dans l’opposition et dans la société civile.
Si le Président Macky croit en finir avec l’opposition par le recrutement d’Idrissa Seck, il se trompe. Le Président Sonko et le PASTEF en sortent grandi, plus que jamais nous sommes déterminés à investir le Palais en 2024 .Le deal annoncé par le célèbre politologue Babacar Justin N’Diaye confirme que la France est un fardeau de trop pour le Sénégal en particulier et pour l’Afrique francophone en général. Récemment à Brazzaville, son ministre des affaires étrangères Jean Ives Le Drian a proposé aux Africains de s’allier à la France pour faire face à l’alliance Chino-Russe. C’est tellement grotesque qu’on se demande s’il a bien pris soin d’analyser ces propos. Et pourtant il arrive que nos chefs d’État tombent dans le piège de tel propos nigaudés. L’Afrique c’est un marché de plus d’un milliard de personnes, avec d’énormes potentialités économiques. Si nous arrivons à nous unir, nous serons la solution de ses crises cycliques que le monde traverse.
L’alchimie que se livrent l’APR et son chef pour garder le pouvoir aussi longtemps que possible et mettre à la disposition de la France le Sénégal mains et pieds liés n’est plus à prouver, c’est une réalité.
Le BBY est rempli de cadavres politiques dont la puanteur facilite leur élimination du pouvoir. L’isolation du PASTEF crée une situation positive pour la conquête du pouvoir par les PATRIOTES. Incontestablement il y a deux pôles dans l’espace sociopolitique Sénégalais, celui diriger par le Président Macky Sall qui a démontré toute sa carence dans l’exercice du pouvoir avec un slogan trompeur la patrie avant le parti alors qu’on fait exactement le contraire, là où le pays est en immersion ils parlent d’émergence. Le BBY n’est attractif que pour des politiciens véreux. La corruption et le partage des biens nationaux sont les forces endogènes de rétention qui font la stabilité de cette coalition qui a battu le record mondial de vie.
Ce départ en cascade de certains hommes politiques vers le pouvoir profite au PASTEF, les Sénégalais ne sont pas des moutons de Panurge, ils ne suivront pas ces politiciens malvoyants et malentendants qui n’aspirent qu’à leurs intérêts.
Plus que jamais le Président Sonko incarne l’espoir et le changement dans ce Sénégal miné par la concussion, la fraude et l’incapacité de gouverner. Le Président Macky Sall a déçu dans sa gestion du bien commun. IL a la vision la plus erronée de tous ceux qui se sont succédés au Palais de la République. Une sévère correction du peuple attend cette coalition, qui fonctionne comme un GIE en 2024.
Boubacar Ba
Bignona conseil des sages