Chronique de Diomaye #35 – Examens pieds dans l’eau… quelle relève pour le Sénégal de demain?
Dans cette chronique numéro 35, Diomaye Faye expose trois thématiques: Les menaces d’un stockage de nitrate d’ammonium au port de Dakar, la gestion de la Covid-19 et l’examen de l’entrée en sixième sous les eaux.
Le stockage de nitrate d’ammonium au port de Dakar
En date du 4 août dernier, il s’est produit une explosion au Liban ayant conduit à beaucoup de pertes en vies humaines et des dégâts matériels énormes. Cette explosion est due à un produit connu sous le nom de »nitrate d’ammonium ». L’exposition d’une quantité de 3000 tonnes de ce produit chimique à Dakar interpelle les autorités portuaires pour une prise de mesures préventives à tout événement tragique.
Gestion de la covid-19
Face à la montée du nombre de contaminés et de décès pour cause de la covid-19, une équipe de recherche de l’IFAN a conduit une étude sur les solutions hydrau-alcooliques. Cette étude a révélé que sur les 14 marques de gel seules deux s’avèrent efficaces. L’IFAN laisse ainsi le soin au ministère de la santé la primeur de communiquer les résultats de la recherche. Jusque là le ministère ne réagit pas et laisse ainsi perpétuer une culture illicite de production, de commercialisation et d’utilisation des solutions hydrau-alcooliques.
L’examen d’entrée en sixième sous les eaux
L’examen d’entrée en sixième sous les eaux est encore un signe de manque de respect des autorités de l’éducation à l’égard de la population. Ce manque de sérieux appelle à une prise de conscience populaire pour se faire respecter. Ce n’est d’ailleurs qu’une suite logique de l’impertinente décision de retourner à l’école dans une période hivernale qu’on sait incompatible au déroulement d’activités scolaires.
Divers
Diomaye Faye termine cette chronique en se prononçant sur l’imposition des rappels des enseignants. Il soutient ainsi qu’en vertu de l’article 171 du code général des impôts, les enseignants ne doivent pas se sentir frustrés. Toutefois il recommande un certain nombre de démarches administratives pour une imposition échelonnée dans le temps et appelle en même temps à une réforme fiscale pour plus de justice et d’équité.
Enfin, il termine sur la question foncière de Tobben.