Chronique de Diomaye #33 – Pilotage à vue et angoisse du mouton : quelle tabaski à l’ère du Covid?
Ce 33 ème numéro de la chronique de Diomaye a été essentiellement dominé par les préparatifs de la fête de tabaski et l’affaire de Ndingler. Bassirou Diomaye Faye relève le manque de prévisibilité et de planification du gouvernement dans la prise en charge des préparatifs de tabaski.
La cherté de certains moutons s’explique notamment par le type d’élevage favorisant certaine grande race de mouton dite »Ladoum » provenant généralement de la Mauritanie. Selon Diomaye il importe de redéfinir la politique nationale de l’élevage bovin en promouvant les races de mouton accessibles à toutes les bourses. Ainsi l’absence d’autosuffisance en moutons et une dépendance chronique à la Mauritanie sont révélatrices d’une gouvernance fondamentalement caractérisée par le pilotage à vue et inadmissible dans un pays doté d’énormes potentialités en élevage familial.
Sur la question de Ndingler, le communiqué du ministre de l’intérieur et la conférence de presse de Babacar Ngom ont été une offense grave au combat légitime de la population de Ndinglèr. Par ailleurs, Diomaye fustige sévèrement le parti pris flagrant du journaliste Mamoudou Ibra Kane. Sur cette question, le coordonnateur des cadres de Pastef trouve que le journaliste d’E Media fausse le débat en réduisant le litige foncier dans cette commune de Ndiaganio à une tentative de récupération politique. Une telle attitude est contraire à la déontologie journalistique appelant à l’impartialité.