Cheikh Yerim Seck : Le Chantre de la Division et la Déliquescence Patriotique
Comment peut-on, sans frémir, jouer avec la flamme vivace d’un des conflits les plus funestes de notre histoire ? Comment peut-on attiser, avec tant de désinvolture, des braises à peine éteintes, sans égard pour le sang versé, les familles endeuillées et les vies brisées ? C’est pourtant le mépris flagrant auquel Cheikh Yerim Seck se livre, en lançant des accusations aussi infondées qu’irresponsables contre l’État du Sénégal, en maniant le verbe avec l’aisance désolante d’un détracteur en quête de désordre.
Revenons-en aux faits : sans la moindre preuve tangible, l’homme se fait le porte-voix d’un délire accusatoire, prétendant que l’État aurait financé des publications étrangères pour promouvoir l’indépendance de la Casamance. Oui, vous avez bien lu ! Une accusation d’une gravité inouïe, lancée sans scrupule devant une presse internationale stupéfaite, sans l’ombre d’un début de preuve. Cheikh Yerim Seck a-t-il donc perdu tout sens de la mesure, toute dignité patriotique ? Ose-t-il réellement insinuer que notre Sénégal, fort de sa longue tradition de solidarité et de lutte pour l’indépendance, puisse renier ses propres frontières et trahir les sacrifices de ses enfants ?
Ce dernier coup d’éclat n’est qu’une manipulation de plus dans une longue série de provocations outrancières. Parler de la Casamance, Monsieur Seck, ce n’est pas un jeu ; c’est convoquer un héritage douloureux que des milliers de familles sénégalaises portent dans leur chair et dans leur cœur. Un conflit ancien, dont chaque famille casamançaise a payé le prix fort, un conflit qui a traversé le tissu même de notre société. Ignorer ce lourd tribut, instrumentaliser ce drame national avec une légèreté aussi déconcertante, c’est mépriser la mémoire collective de ce pays, c’est offenser ceux qui, chaque jour, œuvrent pour un Sénégal uni et paisible.
Mais le coup de théâtre ne s’arrête pas là. Non content de semer le doute sur la Casamance, notre “démagogue éclairé” s’attaque au Fouta, cette région historique, intégrante de la nation, qui mérite mieux que d’être brandie en bouclier d’une discorde orchestrée. « Pourquoi n’y a-t-il pas de plan Fouta alors que celui de Casamance existe ? », lance-t-il, feignant d’ignorer que le Sénégal, sous l’égide du Président Bassirou Diomaye Faye, s’est engagé dans un vaste programme de développement équitable qui inclut toutes ses régions. Huit pôles économiques pour bâtir un pays harmonieux et prospère. Mais la vérité, semble-t-il, est un luxe que Seck se refuse, préférant agiter le spectre des divisions régionales, tel un démagogue aveuglé par sa soif de désordre.
Ainsi, en distillant insinuations et mensonges, Cheikh Yerim Seck dévoile son vrai visage : non pas celui d’un patriote engagé, mais celui d’un manipulateur de la haine, d’un pyromane des ressentiments régionaux, d’un instigateur des tensions nationales. Ce ne sont plus les armes du journalisme qu’il manie, mais celles de la démagogie, usant de chaque brèche, chaque tension potentielle, pour fracturer l’unité nationale, pour diviser les Sénégalais. Ce sont là les ruses des agitateurs en mal de gloire : déguiser la provocation en question, la diffamation en interrogation, jouer de la fibre identitaire pour briser les liens d’une nation qui, inlassablement, cherche à s’unir.
Sous couvert de défense de la démocratie, Cheikh Yerim Seck mine en réalité le socle de notre cohésion nationale. En sapant la confiance des citoyens envers l’État, en semant la suspicion là où il devrait y avoir concorde, il ébranle les fondations de cette confiance mutuelle que les Sénégalais ont su, avec tant d’efforts, construire et renforcer au fil des épreuves. Car il faut le dire sans détour : cette stratégie, qui consiste à souffler sur les braises des divisions régionales et à exploiter, sans vergogne, les blessures d’une histoire commune, n’est rien de moins qu’une trahison des valeurs profondes de ce pays.
Monsieur Seck, le Sénégal n’a que faire de vos discours toxiques, de vos calculs sordides et de vos pseudo-révélations. Ce pays n’est ni une scène pour vos ambitions démesurées ni un terrain de jeu pour vos stratégies de division. Les victimes de la guerre en Casamance, les habitants du Fouta, et, plus largement, chaque citoyen de cette nation, méritent mieux que vos manigances déshonorantes. Ils méritent le respect de leur histoire, le respect de leur lutte, le respect d’un Sénégal uni et indivisible.
À tous les Sénégalais, face à ces agitateurs sans foi ni loi qui, sous prétexte de liberté d’expression, cherchent à semer le chaos : sachons discerner la vérité des contre-vérités, l’authenticité des impostures. Ne nous laissons pas déstabiliser par des propos fallacieux. Défendons, avec la force du patriotisme, cette cohésion nationale qui est la nôtre, cette paix durement acquise. Et réaffirmons-le, sans relâche : le Sénégal est et restera une nation solidaire et indivisible.
Cheikh Yerim Seck, il est temps de mettre un terme à vos élucubrations.
Mouhammad CISSE,
Pool communication de la coalition PASTEF (Mbour)
mamadoumi@hotmail.com