Ndogu Li
Le Sénégal,un territoire appelé pays,un peuple dit nation,des responsabilités à assumer.
Rétrospective d’avant mars 2024 , le Sénégal au bord du gouffre, DIEU créât Pastef…
On l’avait prédit, 2021 nous l’a annoncé, la guerre entre le bien et le mal ne pouvait manquer. C’était une question de jours, des positions tranchées inconciliables , une reculade impossible de part et d’autre, dans un étroit territoire , pour un même peuple .
Cocktail explosif !
Enjeux énormes !
Question d’existence
Question de vie et de mort.
Question de « P » , pouvoir et prison , d’un côté comme de l’autre.
Il est important de s’en souvenir.
A pareille période de l’année dernière, le projet était en prison,son secrétaire général de parti l’y avait précédé et le Sénégal dans la tourmente,les forces de l’ordre dépassées ,humiliées par les évènements de juin 2023 suite à la condamnation de Sonko pour corruption de la jeunesse par substitution à cette accusation de viol, détonatrice de la bombe qui explosât le Macky et emportât le système.
Nous sommes en 2023 , bien loin des évènements de 2021 à la suite desquels le président Macky Sall avait promis que » lii fi xewoon dootu fi xewat » et pourtant…
Plus tard,son bras armé de général FALL admettra dans une déclaration publique, à la sortie d’un panel international traitant de la sécurité , que les forces de l’ordre étaient désormais confrontées à des situations auxquelles elles ne sont pas préparées, faute imputable à la circulation ultra rapide de l’information véhiculée à travers Internet.
La force principale de l’apprenti dictateur Macky Sall, devient sa plus grande faiblesse. Ses forces de l’ordre sur qui il comptait commettent erreurs et bévues , bavures et exactions toutes filmées et exposées à la face du monde qui découvre enfin, le visage véritable de Macky Sall et la dictature qu’il voulait imposer au peuple insoumis du Sénégal.
Pour la communauté internationale, préserver le Sénégal, cet îlot de démocratie en Afrique , est une exigence. Lumière sur le Sénégal,les projecteurs du monde y sont braqués ,la pression internationale s’exerce pour une élection transparente et à date échue.
Pendant ce temps,le peuple sénégalais découvre qu’en réalité, le président de la république du Sénégal n’est pas un roi qui voit ses désirs transformés en loi.
Macky a retiré le décret convoquant le collège électoral alors que la campagne pour l’élection avait démarré, repoussant du coup la date de l’élection et causant du coup la mort de deux combattants de la démocratie. L’assemblée nationale , encore le système,lui emboite le pas par une loi qui proroge le mandat de Macky Sall .
Mais c’était sans compter avec le conseil constitutionnel qui oppose son veto et rappelle les termes de la constitution,charte fondamentale du pays. En clair,au delà de la durée prévue du mandat du président de la République, Macky Sall ne sera plus président du Sénégal.
Dilemme !!!
Le chrono tourne, la date fatidique de la durée du mandat approche, les forces de l’ordre sont dépassées par la capacité de résistance du peuple sur le qui vive prêt à attaquer, Sonko et Diomaye très en sécurité en prison, Macky dans une insécurité totale au palais,les combustibles pétrole et gaz à disposition,il ne reste plus que l’étincelle pour embraser le pays. Le monde nous guette .
Le chrono tourne,tic tac , le dilemme s’accentue . Il faut une stratégie de sortie de crise . L’apprenti dictateur a choisi de vivre et non de se faire exécuter.
Sa trouvaille : UNE LOI D’AMNISTIE.
Et Bingo,il ne sait jamais rien passé au Sénégal, personne n’est mort ,ni même blessé, on oublie tout et on recommence sur de nouvelles bases au nom de la sacrée cohésion nationale qu’il faut éviter de profaner.
Et les terroristes sont libres ainsi que les forces spéciales et autres ennemis du Sénégal. Ils peuvent même battre campagne et briguer le suffrage des sénégalais,leur organisation terroriste de parti politique est de nouveau reconnu comme légalement constitué parceque respectant toutes les chartes du pays .
Le Macky se sauve ,sa famille avec lui , ses mercenaires de nervis aussi sans oublier ses tortionnaires et tueurs de « forces de l’ordre ». Au Maroc,il atterrit,un bon bunker pour éviter d’être poursuivi. Mais l’histoire continue, elle est à suivre.
Ci Xalima GI
Sooya Ibnu Kudjina