mardi 18 mars 2025
Ndogu Li

L’EAU, SOURCE DE VIE

L’EAU, SOURCE DE VIE

La plus importante de toutes les ressources naturelles, elle est indispensable à toute vie humaine, animale et végétale. Elle n’est pas que EAU, elle est vie et fait vivre. Sa démocratisation, c’est à dire son accès à tous, est un devoir pour ceux là à qui nous confions la destinée du pays.
Gérer l’EAU , c’est gérer la VIE, nos VIES.
Des lors, on raisonne Indices de Développement Humain. (IDH).
Dans l’échelle des priorités, l’eau occupe sans nul doute, la première place. Elle est un besoin basique pour tout être vivant. Pas d’EAU point de VIE.
Pourtant, après 65 ans d’indépendance, des Sénégalais en manquent toujours. Pour certains, quand ils en ont , la qualité est douteuse et souvent source de maladies . Alors que pour d’autres, la corvée de l’EAU est leur activité principale.

LA CHARRUE AVANT LES BŒUFS

De l’indépendance à nos jours, l’EAU n’a jamais été la priorité de nos gouvernements successifs. L’éducation et la santé ont toujours été prioritaires sur tout autre secteur. Les ressources du pays sont d’abord et toujours dirigées vers ces deux secteurs au dépend de tous les autres. Or , parler de bonne santé, c’est d’abord parler d’une alimentation saine et pour qu’une alimentation soit saine, il faut une EAU de bonne qualité. D’autre part, l’alimentation précède l’éducation dans la pyramide de Maslow.

À CHAQUE PLACE UNE CHOSE, A CHAQUE CHOSE SA PLACE

Il urge de remettre les choses à l’endroit en plaçant les boeufs devant la charrue .
Il s’agit de faire de l’eau une super priorité, d’en faire un droit pour tous les citoyens à l’image de l’éducation et la santé. C’est dans cette voie que le gouvernement de SONKO-DIOMAYE s’est engagé. EAU pour tous, d’ici la fin du mandat est leur slogan et Cheikh Tidiane Dieye est le DRIVER idéal. De la gratuité de l’EAU je parle, au moins celle ménagère qui n’est pas un luxe mais une nécessité. Toute autre eau utilisée à des fins commerciales, c’est naturel qu’elle soit payante.

POUR LA GRATUITÉ DE L’EAU.

C’est juste une question de volonté politique pour une gratuité de l’EAU.
WADE nous apprend, alors qu’il était président de la république du Sénégal, que 40% du budget national étaient destinés à l’éducation. Pourtant, ce pactole ne concernait qu’une infime partie de la population car, selon l’ANSD le taux d’analphabétisme au Sénégal s’élève à 54%. Par contre ce sont tous les Sénégalais qui ont besoin du liquide précieux, la meilleure des boissons. C’est juste une volonté politique qui a permis la gratuité de l’éducation et ceci depuis l’indépendance. Le Toubab en avait besoin, pour lui, il fallait assimiler des sénégalais par l’enseignement afin de se doter d’une relève qui va assurer la continuité de la domination coloniale. En clair, il s’agissait de remplacer la peau blanche par la peau noire tout en gardant l’esprit et les méthodes de dominations coloniales . A cette époque, l’éducation n’était pas un droit, elle était un investissement pour le compte de l’administration coloniale.
C’est aussi durant cette période coloniale, qu’ils ont commencé à fermer nos puits qui seront remplacés par l’EAU courante des robinets. Un autre investissement qui va leur apporter encore plus d’argent et nous installer davantage dans une situation de dépendance qui continue toujours malgré 65 ans d’indépendance.
TOUBA a absorbé la plupart des villages qui étaient dans ses environs en raison de la disponibilité et surtout de la gratuité de l’EAU. Une réflexion à continuer ,une question à MÉDITER.

TOUT DÉVELOPPEMENT A D’ABORD ÉTÉ RÊVE.

CI XALIMA GI
Sooya Ibnu Kudjina
15/03/2025

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