jeudi 28 mars 2024
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Le fétichisme du 3 mars vaincu, un autre « 3 » novembre

Décidément Macky ne veut pas se départir de ces dates sectaires. Le Sénégal a besoin de paix et de  stabilité, mais pas de procès  de règlement de compte. Nous sommes un grand pays qui doit dépasser cette vieille technique d’élimination d’adversaire. Malheureusement c’est le spectacle que nous offre ce cocktail nauséabond installé au pouvoir depuis 2012. Combien d’hommes et de femmes politiques ont été humiliés devant les tribunaux ou menacés au point de retourner leur veste ? Certains parmi nous le qualifient de génie politique quant à moi je préfère l’étiquette de barbare politique. Il ne faut pas perdre de vue que, c’est l’histoire du Sénégal qui s’écrit avec comme acteurs majeurs ceux-là qui nous dirigent. Nous avons intérêt que cette histoire soit belle et enrichissante pour que les futures générations s’en glorifient. Dommage, nous sommes entrain de prendre la peinture pour bafouer notre propre histoire. Viol à main armée avec deux pistolets, s’écrit l’avocat le plus ubuesque du monde. L’affaire de Serigne Modou Kara est là, vous l’avez classée sans suite. Les raisons invoquées : cela peut créer des émeutes et là où il y a eu quatorze morts, on peut toujours réessayer !

Ne jouez pas avec la vie de la nation pour des intérêts ignobles. Vous avez formé un gouvernement dit de combat, pourvu que ce combat ne soit pas dirigé contre l’opposition. Vous avez du pain sur la planche, les inondations vous suivent depuis 2012. Elles ne font que s’aggraver. La vie chère, la pauvreté, sans compter ce que vous avez promis au peuple en 2019 pour votre quinquennat : 100 mille logements, 1 million d’emplois, dialyse gratuite et autres. Si vous réalisez ces promesses, je ne parle pas d’un troisième mandat, attendez-vous à un quatrième. Autrement, vous serez battu au premier tour par Sonko en cas de violation de la constitution.

Au Sénégal les hommes politiques désœuvrés sont à l’image de ce chien qui aboie fort, mais dès qu’on on lui jette un os, silence de plomb. Après, tout est contraire, on parle de bien du pouvoir, du bien-fondé du troisième mandat. Un tel pays est malade de ses hommes politiques, malade de ses institutions, malade dans ses rapports humains. Cela nécessite un nouveau moulage des mentalités.

Boubacar Bâ
Cellule de communication du conseil des sages départemental de Bignona

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François BA
François BA
1 année il y a

Vision très juste de cette triste situation que vit notre cher pays… quelle déchéance en effet pour un pays qui est (encore) citée comme une vitrine de la démocratie en Afrique.. sic !

Colzo
Colzo
1 année il y a

BU KO SA DIÉÉM . LE SEUL PATRON AU SÉNÉGAL RESTE ÊTRE LE PEUPLE SÉNÉGALAIS

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